Elysian Fields
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 Une drôle de rencontre [pv. Félix]

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Iris Wolf
Iris Wolf

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MessageSujet: Une drôle de rencontre [pv. Félix]   Une drôle de rencontre  [pv. Félix] Icon_minitimeJeu 10 Aoû - 20:49


Une drôle de rencontre
Pv.Félix Ahn

Ce matin je suis allée récupérer ma meilleure amie Marie à la gare.

Ma folle préférée m'avait trop manqué.

Nous étions inséparables à la fac. Elle connaissait toutes mes histoires. Nous étions de toutes les fêtes que ce soit les beuveries entre étudiants où les soirées distinguées, on pouvait toujours nous y trouver.

Nous avons malheureusement dû nous séparer. Elle est partie pour Vegas , moi je suis revenue ici.

On est restées « calme » une partie de l‘après-midi, mais la c'est l'effervescence.

C'est notre première sortie ensemble depuis plusieurs mois.

Ce soir on va faire la fête.

Et on va faire ça bien donc direction l'Olympus!

Nous avons enfilé nos belles robes, nos talons vertigineux. Nous sommes parées de manière à être « MAGNIFIQUE » à la New-Yorkaise.

Il est 23h.

Nous arrivons devant la boîte. Il y a pas de monde ce soir la queue est...comment dire bien longue.

Le videur n'est pas très commode.

- Wahou ce monde! hurla presque Marie.

- A force de ne plus faire la queue à New-York j'avais oublié ce que c'était ici, dis-je tout bas.

- Viens on essaie de passer en VIP.

-Ma puce si tu passes VIP tu rattes une partie des beaux mecs. J'ai une autre idée viens.

Je repère un groupe de mec...eux aussi nous ont repéré. Ils nous font un peu de l'oeil. BINGO!

Je tape à l'épaule des gens devant moi.

- Excuse-moi, je crois qu'on m'attend devant.

La personne voit le gars qui regarde par là et me laisse passer.

Je tire Marie avec moi.

Arrivé à hauteur du beau mec je lui montre un de mes beaux sourires.

Il se penche vers moi.

-Ce petit coup de pouce mérite-t-il un verre, une fois à l‘intérieur ?

- Si on arrive à entrer peut-être, lui repondis-je.

Tu parles. En fait le gars sentait fortement l'alcools.

Il ne passa même pas l'étape du videur juste devant nous.

Mais nous, alors là !

Aucun problème, on a même rigolé avec lui.

Une fois entrées, passage au vestiaire et c'est parti!

Nous débarquons dans la pièce en mode princesses.

Nous prenons la température et passons en mode radar.

La question dans nos yeux en échangeant un regard est :

Est-ce qu'il y a du bon mec ce soir?

Je me penche vers Marie.

- Il y a du potentiel ce soir, lui dis-je tout exitée, mais avant ma chérie, criais-je ensuite en la tirant vers la piste, lets dance!

Elle me suivit un grand sourire aux lèvres et en se déhanchant au rythme de la musique.

Arrivé sur la piste on est à fond. Nous retrouvons nos réflexes de fêtardes accomplies.

Nous dansons pendant environ une bonne heure avant d'aller au bar.

Nous nous installons et demandons quelques shoots de tequila au serveur.

Mon regard est alors retenu par un visage qui me semble familier.

Un beau visage d'ailleurs.

Un charmant asiatique ce dirige vers le bar.

Plus je le regarde plus je semble le connaître.

Et il ne m'inspire pas grand-chose de bon.

Le serveur nous sert.

Je l'intercepte.

- Est-ce que vous connaissez ce gars? lui demandais-je en montrant d'un signe de tête celui qui m'intrigue, tout en prenant un des petits verres devant moi.

- Oui c'est un habitué.

- Vous savez comment il s'appelle ?

- Ahn....Félix Ahn me repondit-il avec un petit levé de sourcil.

-Merci.

Qui aurait prédit que le rencontrerai ici...Félix...

Je descends mon premier shoot.

Puis j'en reprends un deuxième puis un troisième si vite que Marie en ris.

Elle prit son temps pour finir les siens.

Je commandai ensuite un cosmo.

Félix se rapprocha de nous. Même si c'est un c**nard il est devenu pas mal ce type.

Marie aussi l'a remarqué. Et comme on a à peu près les mêmes goûts niveau mec, il lui plait.

Elle se retourne vers moi.

- Iris...celui-là je me le fais.

Je suis désolée ma puce, mais tu ne repartiras pas avec lui ce soir.

C'est une trop belle occasion pour moi de me venger un peu.

Je me tourne pour ne pas attirer l'attention. Il doit maintenant être au plus près de Marie.

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Felix Ahn
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Felix Ahn

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MessageSujet: Re: Une drôle de rencontre [pv. Félix]   Une drôle de rencontre  [pv. Félix] Icon_minitimeLun 21 Aoû - 14:22

Une drôle de rencontre
Pv. Iris Wolf
Isabella était restée assise dans la voiture. Du siège passager de la berline elle nous observait porter nos bagages tel des mulets. Et pour cause, les trois sacs que nous tenions à bout de bras pesaient chacun le poids de milliers de dollars en petite coupure.
Ce soir là un vent déchaîné déferlait sur la piste d'atterrissage. Aussi, moulant mon torse, ma chemise ondulait sur ma peau tandis que mes cheveux s'emmêlaient aléatoirement les uns dans les autres. Mais malgré cela, lunettes de soleil sur le nez, je progressais derrière monsieur Stanley en direction du jet privé.
Quand nous arrivâmes au niveau de l'escalier d'embarquement, le leader de notre bande organisée confia ses sacs à ce que je devinais être l'un de ses domestiques. Et bientôt celui-ci fit disparaître la monnaie de notre arnaque à l'intérieur de l'avion privé.
Soudain du fond de ma poche un objet fit trembler ma cuisse. Et même si le vent voilait le son de la marche impériale qui se perdait dans le noir tissus de mon pantalon, je devinais qui m'appelait et grimaçais.

- Allô Mei ? Décrochais-je en posant  mon sac à terre.

A l'autre bout du téléphone la douce voix agressive de ma sœur fit vibrer mes tympans.

- Felix non mais où est-ce que tu es ?!
- Je…
- JE peux comprendre que tu ne viennes pas jouer au golf avec papa et maman pour ne pas les vexer avec ton « talent », mais ce n'est pas une raison pour trainer toute la journée sur la plage. On ne va pas tarder à aller manger, et tu sais que maman a horreur d'être en retard. Surtout à l'hôtel.

Et merde.

- Nan mais c'est juste que...

- Attends. C'est du vent que j'entends ? Il n'y a pas de vent ici. Où est-ce que t'es partie encore ?!

Monsieur Stanley sembla réaliser que ma conversation durerait trop longtemps. D'un signe de main il me pria d'abréger.

- Je suis parti faire un tour en bateau avec Jason. On est sur le retour.
- Mais quel boulet... bon magne-toi ou je jure que tu le regrettera.

Ma sœur me raccrocha au nez, me laissant seul avec un juron intérieur. Un impressionnant colosse vint s'emparer de mon sac avant que monsieur Stanley ne vienne me saluer. Retirant ses lunettes il dévoila son regard bleu plein de professionnalisme.

- Qui est Jason ?
- Celui qui est sensé me ramener auprès de ma famille dans moins d'une demi-heure. Il faut que je me dépêche, lui dis-je alors.
- Très bien. Il est aussi temps pour moi de filer, ou mon pilote décollera sans moi.

Nous nous serrâmes la main presque amicalement.

- On se revoit à Elysian Fields.
- Où le cacherez-vous cette fois-ci ? Demandais-je trop curieux en parlant de l'argent.
- En un lieu que tu connais bien, conclu-t-il avec un sourire malin. Sur ce.

Puis il disparu dans son jet, son costume froissé par le vent. Puis, tandis que je m'avançais vers la place conducteur de la berline, mains dans les poches, le soleil reluisant sur mes lunettes, le jet roula peu à peu vers sa piste d'envol. Et lorsqu'enfin je fis vrombir le moteur de la voiture, j'entrevis notre  argent disparaître dans les airs, entre les mains de celui qui avait déjà tout prévu.

ᄏᄏᄏ

"Un lieu que je connaissais bien"

Je rigolais à cette idée en voyant le videur me laisser pénétrer l'Olympus avec une tape sur l'épaule. Il était vrai que l'on ne pouvait pas faire plus inaperçu que cet endroit bondé de monde. Car si monsieur Stanley avait pour habitude de faire circuler l'argent hors des vols grandes lignes que je prenais, il avait aussi la coutume de trouver de drôles de moyens de me rendre mon du. Aujourd'hui une boîte de nuit, demain une gare et hier un vestiaire, je me plaisais chaque fois à constater l'ingéniosité de cet homme. 
Et pourtant, même si je restais professionnel, l'arrivée dans ce lieu bondé d'âmes en chaleur me donna presque envie de profiter du divertissement. Car si je m'emparais tout de suite du sac enfermé dans le casier 99 du vestiaire de ce club, nombres de regards suspicieux allaient de porter sur moi. Non, il me fallait attendre que la foule soit plus animé pour pouvoir quitter ce lieu tel le fantôme de l'opéra. Aussi mieux valait pour moi d'occuper le temps avec ingéniosité.
Accoudé au bar je n'avais pris qu'une bière pour rester clair d'esprit, et observait attentivement la piste de danse. Mais même si je n'étais vêtu que de noir pour passer inaperçu, je sentais tout de même quelques regards se tourner vers moi. Et pour cause installé au milieu du comptoir, mon allure soignée ne pouvait que produire un tel effet. Mais vous m'en voyez navré, ce n'est pas comme l'on pouvait devenir laid en une soirée. 

Puis soudain, tournant la tête sur ma gauche je la vis. Une jolie blonde, accompagnée de ce qui semblait être son amie de soirée. Cette dernière n'était pas mal non plus par ailleurs. Et pourtant, celle qui ne pouvait détourner son regard de moi semblait bien plus enclin à se laisser faire. Un sourire aux lèvres, je le lui rendis, et bientôt elle adressa quelques paroles inaudibles à sa partenaire. 
Et même si je sentis la jeune métisse réticente, mon esprit était déjà lancé. J'avais fini de consommer ma _ bien petite _ bière et l'avait reposé sur le comptoir. 
Un son de bien bouteille vide vint se perdre dans l'air humide de la boîte de nuit, et les néons dansant de l'Olympus se reflétèrent alors sur mes iris d'un noir profond. Il était temps d'agir.

Celle que je su bientôt s'appeler Marie continua de me dévisager avec désir. Certains se seraient posés la question du courant électrique qui circulait entre elle et moi, et pourtant avec l'habitude, ce n'était plus là une interrogation qui me venait à l'esprit. Car même vêtu d'un jean troué, d'un simple t-shirt à motifs et d'accessoires bien trouvés, je continuais de faire de l'effet. Aussi hors de question pour moi d'hésiter. D'ici peu je ne pourrais plus m'amuser, puisqu'il me faudrait me concentrer sur la tâche primordiale qui m'était incombé en cette ardente soirée. 

Je glissais mon regard sur l'amie aux traits familiers et dès qu'elle eu détourné ses yeux des ondes qui circulaient entre son amie et moi, je fis un signe. Il ne s'agissait pas d'un signe d'une grande ampleur ou encore moins d'un geste visible. Mais la dite Marie n'en rata pas un morceau. Plus vite encore que je ne l'aurais cru, elle avait réagit. Preuve était que le contact était passé.
Ce fut si soudain qu'en l'espace d'un instant, nous avions discrètement glissé sur la piste de danse.

Il n'y avait là rien d'intellectuel, vous vous en serez douté. Je parle ici d'une attirance physique, ce que l'on peut trouver de plus primitif en cette chaude soirée d'été. Je parle de mouvements sensuels, qui même au milieu d'une foule transpirante, pouvait réunir deux êtres qui n'ont rien en commun. De la danse, du rythme des basses qui faisaient vibrer nos corps et suer nos visages déjà enflammés. De ce qui nous rendit proche en l'espace d'une dizaine de minutes, nous, invisibles au milieu de nos compères emballés. 

Puis tout s'accéléra. Je ne sais qui d'elle ou de moi nous attira dans un des recoins de l'Olympus. Nous avions monté quelques marches, nous retrouvant en surplomb de la piste de danse, pour atterrir dans un espace intime et sombre à la fois. La musique nous paru plus lointaine et les quelques âmes perdues qui venaient à croiser notre chemin ne restaient pas non plus pour nous regarder. Et soudain, nos corps s’entrelacèrent à nouveau, tout comme précédemment. Mais cette fois-ci ce n'était plus pareil.

Mon visage à quelques centimètres de celui de Marie, je sentais son souffle chaud se perdre sur mon cou. La dépassant de plusieurs bons centimètres, je lui sourit. Ses mains avaient agréablement saisit mon t-shirt, m'empêchant de me défaire de son emprise. 
Elle avait tout ce que j'aimais chez une fille. Les formes bien placées, l'ardeur des soirées, l'alcool dans le nez et une fougue bien adaptée à mes envies. Aujourd'hui je ne me rappelle plus que de son physique, comme si nos conversations superficielles n'avaient pas vraiment été utiles. 

Et plus que tout je me rappelle encore son regard aguicheur avant que l'on vienne déranger nos affaires. 


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MessageSujet: Re: Une drôle de rencontre [pv. Félix]   Une drôle de rencontre  [pv. Félix] Icon_minitimeSam 26 Aoû - 21:31


Une drôle de rencontre
Pv.Félix Ahn

Il ne fallut que peu de temps pour que Marie file vers lui.

Ciel, ce que c'est frustrant..

Rien que l'idée de privé mon amie de son coup d'un soir…je me sens presque comme une garce.

Quoique, je le suis un peu. Mais, je ne veux pas l'être avec elle.

Enfin bref, cette situation m'agace à tel point que je descends le verre que j'ai commandé d'une traite.

Je commande ensuite un whisky. Pas très glamour pour une jeune femme, mais ça calme.

Je ne sais pas encore quelle c**nerie je vais faire donc autant se motiver avant d'y aller.

En plus si demain je fais semblant d'avoir été bourré avec Marie…Elle me pardonnera peut-être un petit peu de lui avoir gâché un moment « chaud et intense ».

Ça laissera aussi le temps à cet abruti d'avoir un peu d'espoir.

Je me retournais alors vers la piste. Je les vis, collé l'un à l'autre. Marie avait l'air bien.

Non ! Je ne peux pas penser comme ça. Ce n'est pas le moment. Sinon je vais culpabiliser alors que l'occasion de faire face à Félix est superbe.

Ce soir sera mon grand comeback !

Je bois à nouveau mon verre d'une traite. Très bon ce whisky. Il me faudra le même chez moi.

Je les vois s'éloigner dans un coin à l'écart de la foule.

C'est bientôt le moment.

Je me lève et me dirige vers la piste. Je m'avance vers l'endroit où ils se sont éclipsé.

Je vois quelques personnes passer.

Certaines, surement un peu prude on l'air gênés. Après, on est en boite. C'est un peu le lieu où tu peux essayer d'assouvir certains instincts bestiales.

Enfin, je pense qu'il est temps.

Je me glisse dans la pénombre.

Après quelques pas, je me retrouve face aux deux « amants » qui s'enlaçait avec fougue.

On pouvait sentir à des kilomètres la tension sexuelle entre ces deux êtres.

Dommage pour eux la fête est finie.

-Et m**de ! Je suis désolée ma chérie… je te cherchais partout ! Je ne voulais pas te déranger. (Ou pas).

Elle se tourna vivement vers moi et s'écarta un peu de Félix qui avait l'air un peu mécontent.

-Désolé ma chérie, j'ai oublié de te prévenir.

- En tout cas, t'es bien accompagné.

Je me tournais alors vers lui en faisant mine de vaciller un peu. Avec Marie à côté un petit jeu d'acteur ne sera pas de trop.

-Félix Ahn … Tu as bien changé !

Un sourire mutin se dessine alors sur mon visage.

-Tu le connais Iris ?

Je repris mon visage impassible.

-Oui, un peu. Un simple ancien camarade de classe. Quelque peu désagréable à l'époque. Dis-je en me rapprochant. Physiquement il y a pas mal de changement. Aujourd'hui il est très agréable à regarder, mais ça n'a pas toujours était le cas.

Je le regarde amusé en me tenant devant lui les bras croisés.

Je suis sûr que tu aurais aimé que personne ne reparle de ton ancien physique mon beau.

-On entend quelques échos à son sujet en ville.

Marie me regarda étonnée. Son regard se baladait entre Félix et moi.

-Il n'empêche que…je me joindrai bien à vous.

Marie resta bouche bée. Au moins c'est bon elle croira que je suis un peu bourré. Jamais je n'aurais dit ça devant elle…Normalement.

Je me rapprochais alors de Félix. Je baladais mes mains sur son torse puis, je descendis progressivement.

-Quoi que…

Mes mains poursuivirent leur route.

J'arrivais au point critique.

Je sens Félix frissonner puis, je saisis ses attributs et le fixais

-…Mon chou je ne crois pas que ça soit assez.

Evidemment je ne peux m'empêcher de pouffer un peu avec un énorme sourire.

Comble de tout j'embarquais Marie en le laissant seul abasourdis dans son coin.

Dans tout ça je ne sais pas ce qui était le plus hilarant.

La tête de Marie qui est passé de sous le choc à complètement hilare ou celle de Félix, qui n'a rien compris à ce que lui arrivait.

Son expression à la fois abasourdis et vexée restera encrée dans ma mémoire.

Je sais que c'est méchant, mais c'est hilarant et ça fait un bien fou.


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Felix Ahn
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MessageSujet: Re: Une drôle de rencontre [pv. Félix]   Une drôle de rencontre  [pv. Félix] Icon_minitimeJeu 19 Oct - 16:58

Une drôle de rencontre
Pv. Iris

C'était petit.

Et je ne faisais bien sûr pas allusion à ce sur quoi venait de se poser la main d'Iris. Enfin, celle que je compris s'appeler Iris. Car voyez-vous, au cours de mon enfance _voire même après_ nombreuses furent les attaques bassement racistes auxquelles j'ai dû faire face. Le temps pourrait d'ailleurs laisser à penser qu'avec l'âge il ne s'agirait là que de vagues souvenirs, et que la maturité l'emportant sur le manque de discernement, plus jamais je n'aurais eu affaires à ce genre de réflexions ridicules. Et pourtant aujourd'hui, et ce malgré ma confiance en moi, je me trouvais de nouveau confronté au stupides problèmes qui en fâchent certains.  

Seulement il me faut mettre aujourd'hui les choses au clair. Car cessons d'être hypocrite un instant;  il me faut bien admettre avoir connu des camarades mieux battis du bas que je ne le suis.  Oui, fut un temps où je leurs en voulait, mais il s'agit là d'une période révolue, qui à prit court dans un vestiaire.  
Je vous arrête, n'imaginez rien de dérangeant je vous prie. Concentrez-vous sur les faits. Reprenons.  
Nous venions de terminer le sport, tous épuisés et transpirant de l'effort précédemment vécu, et commencions à nous débarrasser de nos vêtements sales, mouillés de transpiration et qui étaient aussi odorant que nos corps encore alertes. Petit à petit, à mesure que les langues débitaient certaines débilités sans pareille, nous arrivâmes sur un sujet tatillon : le sexe. Puis l'ont parla de déceptions, de pannes et de plaisir à sens unique. Tant de problème que je réalisais n'avoir que très peu expérimenté en comparaison à mes camarades physiologiquement louables.  

Alors, ma jalousie s'était transformée en mépris. De dieux ils étaient passés à mortels, tandis que j'avais gravis des échelons de mon estime personnelle. Car comme beaucoup je les avait jugés à la hâte, ne voyant qu'atouts superficiels chez ces jeunes hommes bien bâtis. Alors, dans mon coin, j'avais sourit, bien que ces derniers exposaient leurs problèmes avec considération et empathie. Je m'étais moqué d'eux, presque trop ouvertement tant mon esprit avait rit.  
Comme quoi cela ne faisait pas tout. Car au fond, ce n'est pas la taille qui compte, mais ce qu'on en fait non ?

Toujours est-il que malgré ma rage, je n'avais pas le temps d'exposer cela en détails face à celle qui venait de se mouvoir trop intimement. Elle qui, en l'espace d'un instant, avait agi sous couverture 'd'agression sexuelle'. Il m'aurait ici été facile de porter plainte. Mais à en juger par l'endroit que j'avais choisi pour être tranquille avec ladite Marie, aucune caméra ne nous avait filmé. Et mes avocats, aussi bon soient-ils, n'auraient pas pu gagner sans preuve face au visage séduisant de la jeune femme métisse. De plus je ne souhaitais pas justifier la raison de ma présence ici, en ce jour inadapté.  
Aussi, prit de court, j'avais tressailli, bloqué de surprise par un tel outrage à mon intimité. Une colère outrageante et incomparable s'était peu à peu emparée de moi, tandis que je la regardais s'éloigner, son amie sous la main. Même à plusieurs mètres je les percevais, et entendais leurs rires aigus et insupportables qui se jouaient un peu plus de moi à chaque avancée. Puis, à mesure qu'elles progressaient en direction opposée  

Il me sembla alors avoir manqué un détail important dans cette aventure. A ses mots j'avais compris avoir manqué quelque chose. Et pourtant rien ne me revenait en mémoire. Je ne me souvenais pas d'elle, mais il semblerait que cette dernière m'ait vu dans le pire moment de mon existence ; celui de mon obésité. A cette idée un frisson me parcourut.  
Mais bien décidé à en découdre, trop outré par ses actes et commentaires déplacés, j'avançais jusqu'à elle et lui attrapais le bras pour la forcer à se détourner en ma direction.

- Hey toi ! On peu savoir qui tu es pour …

A la vue de son visage maquillé et de ses yeux noisette, quelques souvenirs me revinrent en mémoire. C'est au travers de son regard que je le temps sembla ralentir pour me permettre de voir ce qui jusque là m'avait échappé. Je me rappelais un moment passé, durant lequel, outre mon apparence, j'avais pris plus de plaisir à maltraiter les autres qu'auparavant.

- Attends, dis-je en plissant quelque peu les yeux. Iris. Iris Wolf ? La pommée du lycée ?

A sa vue je détachais immédiatement mon bras du sien, et affichais sur mon visage un air de dégoût. Repenser a celle qui était autrefois une mocheté sans nom, seule et perdue dans les longs couloirs du lycée provoquait chez moi une réaction entre apathie et amusement. Aussi, une fois que j'eu essuyé mon bras sur mon t-shirt, je portais a nouveau mon regard sur elle, et souriais tant la situation était incroyable.

- Waaaah ! Soufflais-je le regard vers le ciel, tout en passant une main dans mes cheveux. Qui aurais cru que je te recroiserais ici ? Toi la gamine sans amis du lycée. Non mais regarde-toi ! On dirait que quelqu'un t'as mis dans une machine à laver en espérant transformer une chaussette en manteau de fourrure...  

Je riais tellement cette situation sortait de l'ordinaire. D'un regard allant de la pointe de ses cheveux au bout de ses pieds, je la jugeais, jaugeant la transformation qui avait eu lieu en quelques années.  

- Tu veux bien que je prenne une photo ? Il faut que Barney voit ça...
commençais-je en sortant mon téléphone de ma poche, juste histoire d'enfoncer quelque peu le clou.  


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MessageSujet: Re: Une drôle de rencontre [pv. Félix]   Une drôle de rencontre  [pv. Félix] Icon_minitimeMar 31 Oct - 1:02


Une drôle de rencontre
Pv.Félix Ahn

Comme prévu je fis un vrai con*erie ! Mais ce petit moment eut l'effet escompté. Je ris aux larmes, Marie aussi.

Nous retournons vers le cœur de la boite.

-Iris ma puce t'es trop forte me lança Marie alors que nous avancions. C'est toi qui es censé être la gentille s'esclaffa-t-elle.C'est bien de te voir en mode garce de temps en temps !

-C'est vrai que ça fait parfois du bien d'être mauvaise lui répondis-je en lui faisant un clin d'œil.

-Faudra que tu me racontes ce qui t'a fait faire ça !

-Un jour peut être ma belle ne t'inquiète pas.

Elle fit mine de bouder. C'est vrai que mon sacré « un jour peut être » rime souvent avec « tu attendras » longtemps voire même avec « Jamais ».

Certes Marie est ma meilleure amie, mais elle n'est au courant que des faits qui m'ont le plus marqué avant mon arrivée à New York. Elle sait que je me faisais harceler à l'école, mais je ne me suis pas étendue sur le sujet. Avec du recul j'avais un peu ma part de responsabilité là-dedans.

-Toi et tes mystère j'te jure dit-elle en me bousculant gentiment.

Souhaitant passer à autre chose je lui proposais d'aller reprendre un dernier verre et de danser un peu avant de rentrer. Je la tirai donc vers le bar quand tout à coup je sentis quelqu'un saisir mon bras.

Je fis volte-face.

Il semblerait que Félix soit sorti de sa torpeur et soit venu régler ses comptes.

Youpi !

J'avais bien pensé à ma con*erie et à ma sortie, mais…dans tous ce cérémonial, j'avais oublié un petit détail : quand on touche à la virilité d'un homme il se défend.

- Hey toi ! On peut savoir qui tu es pour …

Tiens… il n'a apparemment pas comprit à qui il avait à faire.

Il me fixa droit dans les yeux.

Il ne se souvenait pas. Ou du moins c'est ce que je pensais. Je vis tout à coup une lueur parcourir ses yeux.

- Attends, dit-il en plissant les yeux. Iris. Iris Wolf ? La pommée du lycée ?

Ah, c'est bon il a retrouvé. Il lâcha alors mon bras brusquement et pris un air que je ne connaissais que trop bien.

Cet air qu'il prenait autrefois, quand il s'apprêtait à utiliser sa sale langue de vipère. Il s'essuya la main.

A ce que je vois certaines choses ne changent pas.

-Tu es long à la détente apparemment.

- Waaaah ! Souffla-t-il le regard vers le ciel, tout en passant une main dans ses cheveux. Qui aurais cru que je te recroiserais ici ? Toi la gamine sans amis du lycée. Non mais regarde-toi ! On dirait que quelqu'un t'as mis dans une machine à laver en espérant transformer une chaussette en manteau de fourrure...

Il était complètement hilare.

De mon côté je cachais ma colère comme je pouvais. Tout à l'heure, il n'y avait personne donc je me suis permis de faire ce que je voulais.

Je n'ai pas envie de faire un scandale au milieu de tout ce monde.

Marie sentait ma colère pointer le bout de son nez.

Je m'étais raidit inconsciemment et mes yeux affichaient une lueur mauvaise. L'autre abruti semblait trop occupé à se marrer pour le remarquer.

Elle se rapprocha donc de moi et posa discrètement sa main sur mon poignet. Ce geste me permit de garder mon sang froid. Après tout, on est en « société », dans un lieu public.

Je ne répondis pas. Ça n'en vaut pas la peine.

Il se calma un peu et me jaugea de haut en bas, comme s'il me passait au crible. Vraisemblablement il n'en croyait pas ses yeux.

- Tu veux bien que je prenne une photo ? Il faut que Barney voit ça...

Quand il lança cette ultime remarque je me figeais. Il est sérieux ce b**ard!

Je replongeais dans mes souvenirs, me rappelant pourquoi j'avais voulu envoyer cette image de fille pommé et rejeté.

A l'époque, j'usais de subterfuge pour défier ma mère.
Je détestais tellement cette femme que je me suis volontairement fait coller l'étiquette de la nerd avec qui on ne voulait pas forcement être vu.
Pour cela j'utilisais plusieurs subterfuges.
Même si j'avais des pièces à la pointe de la mode, je ne les mettais que pour sortir à l'extérieur de la ville, quand je n'étais pas avec elle.
Lorsqu'elle était dans les parages je sortais mes habilles les moins stylé (mais vraiment pas stylé du tout) et une paire de lunettes abominables.
Je créais donc un parfait décalage entre elle et moi.
Après tout avec tout ce qu'elle faisait à mon père, il était hors de question que l'on m'associe à cette femme.

Evidemment au lycée personne ne connaissait cette motivation. Ainsi, les autres élèves m'ont rapidement collé l'étiquette de la nerd, l'intello. Après ceci, on m'a collé l'étiquette de « la fille de la p*te locale ».

Les histoires racontant que ma mère trompait mon père avec les jeunes riches hommes d'affaires de la ville se rependaient vite.
Cela donna une raison aux gens pour me martyriser.

Du coup même si j'avais des amis, il était préférable qu'il ne soit pas vu avec moi.

Aussi j'ai donc commencé à m'isoler.

J'ai pris sur moi et ai gardé cette apparence.

Dans le secondaire, les ados peuvent parfois être des êtres cruels.

J'ai pu redevenir moi-même quand mon père a divorcé et a décidé de déménager à New-York.

Pendant que j'étais perdue dans mes tristes pensées, Félix commença à sortir son portable.

Quand Marie le vit faire, elle réagit immédiatement et lui colla une belle baffe.
Le son de celle-ci me ramena à la réalité.
Je ne laissais rien paraître.

Un homme passait près de moi, tenant un verre plein. Je le stoppais un instant.

-Excusez-moi vous permettais.

Je lui pris le verre et goûtai son contenu. Pauvre gin-tonic...quand je pense que je vais te gâcher pour ce type.

-Je reviens vers vous juste après, lançais-je en souriant.

Je me retournais alors vers Félix encore sonné par la gifle de Marie.

Autant l'afficher avec classe.

Je me rapprochais alors de lui et lui balançait le contenue du verre à la figure.

-Félix mon chou j'ai au moins un mérite je me suis améliorée dedans et dehors. Toi, crachais-je avec un sourire carnassier, posant mon doigt sur son torse et le regardant droit dans les yeux, tu t'es peut-être amélioré de dehors, mais tu es toujours aussi pourri à l'intérieur. Passe une bonne fin de soirée.

Mon amie reviens se poster près de moi.

Je me retournais vers l'homme à qui j'avais piqué le verre et qui s'était retrouvé à être témoin de la scène malgré-lui.

-Puis-je vous offrir un verre en compensation de celui-ci , lui demandai-je.

- Le spectacle a compensé le verre me dit-il encore un peu abasourdit.

Je regardai Marie.

-Tu veux rentrer ?

-Oui, je pense qu'on a eus notre dose d'aventure pour la soirée et on a encore une bouteille qui nous attend chez toi.

Elle savait de quoi j'avais besoin. Rentrer, boire un bon verre de rouge pour me calmer. (Oui je tiens très bien l'alcool.)

-Alors, allons-y !

Je lançai un dernier regard des plus hautin à Félix avant de tourner les talons.

Je pris la direction de la sortie, la tête haute, le sourire aux lèvres avec Marie à mon côté.

Rien ne sert de trop montrer sa frustration.

La vie m'a bien appris une chose: même en présence de vipère qui cherche à te cracher dessus, il faut rester digne et classe jusqu'au bout.

// Iris quitte le rp //

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Felix Ahn
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MessageSujet: Re: Une drôle de rencontre [pv. Félix]   Une drôle de rencontre  [pv. Félix] Icon_minitimeLun 13 Nov - 22:49

Une drôle de rencontre
Pv. Iris

Plus violemment encore que la claque de Marie, le gin tonic était venu percuter mon visage délicat. Chaque gouttelette vint alors effleurer ma peau, et glisser sensuellement de mes lèvres à ma nuque, chatouillant au passage ma pomme d'Adam et les tendons qui l'encerclaient. Humidifiant ainsi le col de mon t-shirt, le noir tissu vint alors se fondre sur mes trapèzes et épouser à la perfection les reliefs formés par la base supérieure de mon torse.

Quand Iris m'avait lancé le sortilège bien classique de l'humiliation au verre volé, j'avais plissé les yeux, préparé au contact douloureux de l'alcool et des bloc qui l'accompagnaient. Car plus gênant encore que la boisson, ce sont les glaçons qui vinrent marteler mes pommettes et offrir à ce faciès contracté un massage inopportun.  

Puis, comme si cela n'avait pas été suffisant, j'avais été confronté aux effets secondaires sucrés de la boisson.  
Désormais ma peau collait, attrapant de par son étincelance le regard des gens sur le chemin qui menait aux toilettes de l'Olympus. Aussi, avec espoir de me défaire de l'emprise du Schweppes, je m'étais rendu là-bas, où les néons blancs faisaient briller ma peu telle celle d'Edward Cullen au soleil (pardonnez cette référence). Aspergeant mon visage d'eau, je sentais chaque perle aqueuse peiner à quitter ma peau pour retomber sur le froid lavabo de ces cabinets. Mes cils, d'ores et déjà naturellement longs, étaient venu se grouper les uns avec les autres, encerclant mon regard d'un trait plus sombre que d'ordinaire. Mon reflet donnait la sensation qu'on avait appliqué sur mes yeux un quelconque maquillage, et pourtant il n'en était rien.

Relevant la tête vers le miroir, j'observais mon reflet avec attention. J'avais eu espoir que la fraîcheur de l'eau aurait atténué la marque laissée par les doigts délicats de Marie. Mais malgré mon action conscienseuse, une rougeur persistait sur ma joue enflammée.  
Lorsque j'avais redressé ma nuque pour me trouver face à mon reflet, des gouttelettes s'étaient échappées de mon menton, tout comme de mes cils une fois que mes paupières se furent fermées lourdement pour se rouvrir de si tôt. Mes cheveux quant à eux avaient basculé en arrière, humidifié d'abord par le gin et désormais par l'eau translucide des toilettes.

Ce liquide sorti des tuyauteries était certainement la chose la plus propre de cet espace crasseux, nettoyé au mieux chaque semaine, si ce n'était pas chaque mois. Même moi, habitué des lieux, je n'avais encore jamais osé pénétré les cabines de toilette, persuadé que leurs murs avaient été trop de fois tapissé par des semences humaines diverses et variées. L'idée même de regarder le miroir me salissait davantage  encore que de toucher au robinet du lavabo.  
Mais plus que cette impression de saleté, c'est un autre sentiment qui m'envahissait. Et les néons qui reluisaient sur mes iris laissaient transparaître la frustration qui m'habitait.  

- Mais quelle pétasse ! Me surpris-je à murmurer.

Saisissant les papiers à usage unique, je commençais à essuyer mes mains d'un mouvement presque frénétique.  

- Gnagnagna t'es aussi pourri de l'intérieur... pffff....

Puis je rigolais, jetant violemment les papiers humides dans la poubelle débordante. Une mèche de mes cheveux me tomba sur le visage, aussi je glissais une main dans mon épaisseur de cheveux noirs, réajustant avec entrain la position de mon t-shirt.

- "Mon chou", l'imitais-je en souriant, une fois que le silence eu de nouveau envahit la pièce. Non mais je rêve elle m'a appelé mon chou. Mais qui fais encore ça de nos jours ? Soufflais-je. Pire qu'une grand-mère cette fille.

Mais une grand-mère attirante me direz-vous.

- Il serait vraiment temps de revoir son vocabulaire, où elle finira en maison de retraite à l'âge de trente ans...

Et je le pensais réellement, persuadé que personne ne pouvait m'entendre me parler à moi-même.  
Mais pire encore que de rire, je me surpris à constater que derrière cette amère frustration, se cachait un tout autre sentiment à l'égard de la jeune femme. Il s'agissait là d'un mélange d'amusement, de haine mais aussi de désir. Et pour cause, de nos jours, rares se faisaient les occasion de rencontrer une femme qui, avec caractère, démontrait un tant soi peu de résistance.  

J'anticipais à peu près autant notre prochaine rencontre que je désirais qu'elle ne vienne jamais. Après tout, caché par un déboire d'agression futiles et exagérées, se trouvait un point en commun ; autrefois nous étions physiquement peu louables et, chacun à notre manière, en marge de la vie active du lycée. Depuis lors six ans étaient passés, lui laissant le temps à elle comme à moi, de faire progresser nos apparences. Et qui sait, peut-être avait-elle aussi progressé dans d'autres domaines ? C'était là une question qui, au vu de sa tenue, de ses habitudes de sortie et de son attitude, méritait d'être posée. En fin de compte, qui était véritablement devenu Iris Wolf ?

Mais en attendant d'espérer trouver une réponse à cela, j'étais confronté à un autre problème de taille ; mes vêtements semblaient ne pas vouloir sécher. Et pourtant, discretions et apparences l'obligeant, il n'était pas acceptable de se résoudre à sortir de la sorte. Aussi, gainant mes muscles le plus possible, je pensais aux occasions qui me permettraient de répondre à mes interrogations, tandis qu'à demi plié, je me faisais sécher sous le vent artificiel du sèche-cheveux. C'était là une position aussi étrange qu'inconfortable, qui pourtant semblait faire ses preuves auprès de l'aspect humide de mon t-shirt.  

A cet instant un homme sorti des toilettes aussi silencieusement qu'il s'y était soulagé depuis mon arrivée. Nous nous figeâmes, les yeux bloqués l'un sur l'autre, sans que personne n'ose prononcer un mot. A son regard de jugement je compris son malaise, presqu'encore plus intensément que je ne ressentit le miens.  

Pour la discrétion il faudrait repasser plus tard.  

//Felix quitte le RP - Fin du RP//
Suite de la soirée pour Felix

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