Elysian Fields
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 Jamais deux sans trois - Part.2 ∞ Iris

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Felix Ahn
Admin
Felix Ahn

Age : 25 ans
Situation : En couple
Activité criminelle : Escroc
Messages : 99
Date de naissance : 04/08/1993

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MessageSujet: Jamais deux sans trois - Part.2 ∞ Iris   Jamais deux sans trois - Part.2 ∞ Iris Icon_minitimeMar 8 Jan - 19:52

Jamais deux sans trois - Part.2
Pv. Iris
Je me réveillais lentement et douloureusement d'une nuit que je n'étais pas près d'oublier. Ou tout du moins, d'une nuit que j'avais oublié mais qui avait marqué ma misérable existence.

La gorge sèche, la tête martelée des battements qui frappaient mon aorte, j'avais peiné à ouvrir les yeux. Mais le sommeil, d'ordinaire si réconfortant, était en ce cas précis aussi accueillant qu'une grotte froide et humide. Et je parlais à raison, puisque comme si j'avais dormi à même le sol, mon corps tout entier était congestionné. En effet, les muscles de mon torse me tiraillaient, lançant des décharges en plusieurs points de mon abdomen. C'était certainement là ce qui m'était le plus douloureux.
De ce fait, l'intégralité mon esprit embrumé était concentrée sur ces douleurs communes aux soirées bien arrosées. Aussi, ce n'est qu'après avoir souffert pour m'adosser à la tête du lit que je réalisais enfin la galère qui enveloppait ma situation. Et à la vue de l'appartement dans lequel je me trouvais, il s'agissait d'un bel enrobage en satin.

Je me trouvais sur la mezzanine d'un appartement gigantesque, murée de baies vitrées qui offraient une vue plongeante sur la ville. La hauteur de ces dernières était si grande que même d'ici, calé au fond de ce faux étage, la lumière du jour était capable de m'agresser. Et le lit dans lequel je me trouvais était lui aussi à la taille de la demeure qui l'abritait, à savoir suffisamment gigantesque pour accueillir une partouze bien peuplée.

Contrairement à ce que l'on peut voir dans les séries américaines, je n'avais pas besoin de vérifier les dessous de la couette pour savoir que je n'y trouverai ni caleçon, ni pantalon. Premièrement en raison de cette douce sensation du drap sur ma peau dénudée, et surtout puisque ces deux éléments étaient étalés sur le sol à cinq mètres de moi. Encore une fois, j'étais loin du cliché cinématographique si répandu dans nos séries télé. Car sans même avoir besoin d'être complètement réveillé, j'étais pleinement conscient de ce qui s'était déroulé hier soir. Je savais avec qui, d'où j'étais parti et où j'étais arrivé. Il ne manquait à ma mémoire, que le chemin jusqu'à l'appartement d'Iris. Et jusqu'à ce lit.

Alors, lorsque dix minutes de parfaite solitude eurent passées, je décidais enfin de quitter le grand matelas confortable de la si petite jeune femme. Immédiatement, mon reflet sur le miroir attira mon regard. Non, il n'était pas laid loin de là. Je le trouvais même plutôt séduisant, dans la mesure où je me réveillais d'une nuit bien arrosée. La seule chose qui faisait tâche dans le paysage somptueux était les multiples bleus qui couvraient mon dos, et mon abdomen. Et parmi les points colorées qui peignaient mon corps, deux me frappèrent plus que d'autres.
La première était un hématome qui noircissait à vue d'oeil non loin de la cicatrice des Yakuzas tandis que la deuxième, elle rougeoyante, colorait la base de mon cou. Alors, me jetant sur le miroir, je tentais d'observer de plus près cette marque affligeante.

- Un suçon ?! M'étais-je exclamé à voix haute. Comment je...

Comment avais-je pu accepter que l'on face pareil outrage à mon corps, moi qui détestait ces pratiques sexuelles dégradantes pour l'intégrité de ma beauté ? Trente seconde de plaisir pour quatre jours de honte et de douleur. C'en était si affligeant que je détournais finalement le regard de mon reflet pour venir m'appuyer à la rambarde de la mezzanine.

D'ici j'apercevais parfaitement l'appartement de cette chère Iris Wolf, dont les moyens financiers dépassaient l'entendement pour une fille de son rang. Tout, de sa cuisine à son salon, était somptueusement décoré de meubles et de décorations murales modernes qui saillaient parfaitement à ce genre d'habitation. Le seul hic dans tout ce luxe restait bel et bien le bordel qui l'envahissait.

En effet, sur le sol de la cuisine en désordre on apercevait un paquet de ce qui semblait être du café qui s'était ouvert pour venir tacheter le sol de ses grains. Là-bas se trouvait par ailleurs mon t-shirt blanc immaculé et mon pull, qui trainaient sur les meubles tels les torchons que ceux utilisés par notre bonne pour préparer à manger.  L'escalier qui menait à la mezzanine était encore plus bordélique que ne l'était le reste de l'appartement. Et pour cause, à chaque marche un nouvel obstacle barrait le chemin. Du verre, un tableau fracassé, un pull puis un t-shirt...  Si l'on prêtait attention aux détails, on y apercevait même quelques tâches de sang.
Alors, comme si nous avions joué au Petit Poucet en laissant des cailloux sur notre passage, j'entrevoyais parfaitement le chemin qu'Iris et moi avions emprunté pour atterrir dans son lit king size. Il ne s'agissait pourtant que de flashs de mémoire amèrement mélangés à des déductions logiques, et pourtant je revivais la scène comme si mes souvenirs n'avaient pas été altérés par l'alcool.  

Et vous savez le pire dans tout ça ? J'avais faim. Aussi après m'être rhabillé, j'étais descendu jusqu'à la cuisine, gémissant une fois ou deux de douleur, évitant les obstacles sur mon passage et accrochant mon pull au porte-manteau pour finalement tirer de la cuisine en désordre, un petit-déjeuner acceptable.

[Alors. Voici ENFIN le post que j'ai écris il y a de cela huit mois au Starbucks de Saint Lazare en revenant du travail et qui a littéralement disparu quand mon mac à rendu l'âme en terres chinoises T-T Mais devine quoi, J'AI RECUPERE MON MAC. Et donc ce post. Donc encore désolée du retard...]
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Iris Wolf
Iris Wolf

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MessageSujet: Jamais deux sans trois - part. 2 ∞ Félix    Jamais deux sans trois - Part.2 ∞ Iris Icon_minitimeSam 17 Aoû - 13:54


Jamais deux sans trois – part.2
pv Félix Ahn


Ce matin, c’est la sensation autrefois oubliée du couple cuite et soirée torride qui m’a sortie de mon sommeil profond. Ajoutons aussi, avec franchise, la chaleur du soleil sur ma peau et la surprise de sentir une présence inconnue à coté de moi au moment où j’ai voulu arpenter l’autre côté de mon lit.
Je me réveillais donc presque en sursaut pour remarquer qu’un charmant dos me faisait face.
Trop étonnée (et endormis) que j’étais, ne prenant pas conscience de la situation, je pris la direction de la salle de bain, pensant qu’une bonne douche me redonnerais un minimum d’aplomb pour découvrir l’identité de mon partenaire nocturne.
En m’extirpant de ma couette, je me rendis alors compte d’un fait important…en effet je me suis bien amusé hier puisque mes sous-vêtements ne répondent pas à l’appel. Je me dirigeais avec discrétion vers la salle de bain.
A mesure que je m’éveillais, je sentais arriver l’ami indésirable des lendemains de soirée : LA MIGRAINE ! Je sentais aussi monté en moi un sentiment de malaise et prenait conscience que je manquais un détail.
Oui je me suis amusé, mais qui est cet individu ?
Je jetais un œil furtif dans la chambre, il dort encore le bougre.
Réfléchissons. Hier je suis sortie après une bonne journée de m*rde. Je suis allée chez Gustavo, j’ai croisé le mignon petit mec au gin tonic, Jared, je crois. Et…pour ajouter du piquant à ma journée pourrit, j’ai croisé : SUPER FELIX !
On a enchaîné les verres et … Gustavo nous a mis dehors à la fermeture.
N’arrivant pas à déterminer un gagnant, malgré notre alcoolémie un peu élevée, nous avons décidé de ne pas en rester là. Tout était fermé, sans comprendre pourquoi, j’ai proposé de venir…ici !
J’entre dans la baignoire, saisit le pommeau de douche et me rince à l’eau chaude.
Nous avons pris un taxi, arrivé à la maison, je lui ai proposé de nous installer dans le salon.
Nous avons continué sur notre lancée. Puis, je me souviens être allé chercher un paquet de carte. J’ai réussi à en trouver un classique au milieu des carte de tarots.
Nous nous sommes lancés dans un strip pocker.
Je crois que j’avais déjà atteint le point de non-retour. J’ai repoussé l’échéance de mon retrait de vêtement en commençant pas une chaussette après l’autre (on se sauve comme on peut que voulez-vous). Puis ce fut le tour du pantalon.
Afin de faire diversion et de lui faire oublier son idée de me dévêtir j’ai proposé des irish-coffees et j’ai couru en cuisine.
J’essayais d’attraper le café en haut du frigo quand j’ai senti le contact de son torse dans mon dos. Un bras contre le mien qui, lui réussi à atteindre le café. Son autre main était aller se perdre sur ma hanche et puis vers mon aine.
Un frisson de plaisir me parcourrait de pars en pars. Je lui faisais face. Mes mains s’aventurèrent le long de son torse qui tout à coup ne m’avait jamais paru aussi large. Il avait déjà hotté son pull plus tôt. C’est bien l’une des seules choses que j’ai réussi à lui faire retirer. Je décider de prendre en quelque sorte ma revanche et fit voler son t-shirt en me montrant malgré moi un tantinet aguicheuse. Sans m’en rendre compte nous avions commencé un jeu dangereux dans lequel, comme à mon habitude, je m’étais engouffré sans trop y réfléchir. Preuve en est nous étions maintenant en train de nous enlacer. Cette étreinte était pleine de provocation, il m’embrassait, je lui mordais la lèvre, il me souleva et me posa sur le plan de travail. Ce fut à mon tour de perdre une couche. Il me retira mon pull. Je me retrouvais alors en t-shirt et culotte contre lui, il m’embrassait dans le creux de mon cou. Je commençais à fondre sous ses doigts. Je réussi à l’éloigner un peu le temps de reprendre mes esprits.
Il est fort je ne pouvais pas me le cacher j’en voulais plus.
Envoyant au diable mes principes, je me dirigeais vers ma mezzanine, il me suivit me rattrapa dans les escaliers et me mit dos au mur et il reprit de m’embrasser. Je me laissais aller, me laisser faire. Il me souleva une nouvelle fois. Je me laissais envahir par une fougue que je n’avais pas eue depuis longtemps. J’ai dû lui griffer le dos le pauvre petit.
Notre ascension vers mon petit nid fut aussi marquée par un petit incident. Avec la chute de mon portrait de famille.
Une fois en haut il m’allongea sur mon lit. Comme si mon acte avait été prémédité ce soir mes draps était en coton rose fraichement laver parfumés à la violette.
Tout s’enchaîna rapidement, débutant en douceur puis virant à des nuances plus passionnées et puissante.
Il me faisait du bien et je lui en faisais en retour.
Ces souvenirs suffisaient à me faire bouillir. Je me retrouvais là, comme une idiote, sous l’eau chaude, me remémorant cette nuit avec un être que je suis censé détester. Mais avec qui j’ai pourtant pris énormément de plaisir…
Ma douche terminée, mes dents brossées et mon aspirine avalée, je me mis un haut et un petit short avant de sortir.
J’apercevais alors que le prince (ou le crapaud) au bois dormant avait quitté le lit.
J’entrepris de descendre les escaliers et le surpris dans MA cuisine en train de se prendre un petit déjeuner.
-Humm…alors comme ça tu es toujours là ? Et en plus t’es pas gêner, qui t’as invité à prendre tes aises dans ma cuisine ?!
Non je ne suis pas en colère. Juste un poil agacé par sa présence.

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