Elysian Fields
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 Bouffon, clown et arbre de Noël

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AuteurMessage
Isaiah Moon
Isaiah Moon

Age : 28 ans
Situation : .
Messages : 2
Date de naissance : 08/06/1991

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MessageSujet: Bouffon, clown et arbre de Noël   Bouffon, clown et arbre de Noël Icon_minitimeSam 20 Juil - 11:35






Isaiah Moon
Ft. Jung Hoseok





Identité


• NOM •
Moon

• PRENOM •
Isaiah

• AUTRE PRENOM •
.

• AGE •
28 ans

• DATE DE NAISSANCE •
08/06/1991

• NATIONALITE •
Américaine

• ORIGINES •
Coréennes

• ORIENTATION SEXUELLE •
Hétérosexuel (bicurieux)

• SITUATION •
Célibataire

• ETUDES •
.

• METIER OFFICIEL •
Patron du Pink Fever's Night

• METIER OFFICIEUX •
Dealer à ses heures perdues et associé des Yakuzas

• CATEGORIE •
Criminel



Particularités

1 •• Bagues aux doigts, breloques aux poignets, tu trimballes dans tes poches des tas et des tas d´objets inutiles soit-disant des talismans contre le mauvais œil ; tu ne cesses d’ailleurs de dire que le collier autour de ton cou t’a été offert par une diseuse de bonne aventure et que tu pourrais entrer en contact avec les morts avec seulement du sable et des capsules de bouteilles de bière. 2 •• Tu ne sors jamais sans tes lunettes aux verres colorées/lunettes de soleil. Peu de personnes t’ont déjà vu sans, même parmi tes proches. Tu les garderais presque pour faire l’amour, c’est dire. N’est-ce pas ce qui contribue à ton charme ? 3 •• On dit de toi que tu as la langue bien pendue, un magouilleur qui possède plein de bons tuyaux, toujours à tergiverser, raconter des histoires et balancer des idioties. C’est bien simple, quand tu ouvres la bouche, les gens prient pour que tu la fermes, et s’ils viendraient à se soucier de toi, ils interrogeront ta sobriété.4 •• Particularité 5 •• Particularité 6 •• Particularité 7 •• Particularité 8 •• Particularité 9 •• Particularité 10 •• Particularité


Caractère


Excentrique + Bavard + Fêtard + Pervers + Curieux + Désinvolte + Joueur + Paranoïaque + Fourbe + Oisif + Clairvoyant + Sibyllin


Derrière l'écran

NOM Ecrire ici AGE Ecrire ici COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM ? Ecrire ici DESIREZ-VOUS UN PARAIN/UNE MARRAINE ? Ecrire ici PREMIER, DEUXIEME COMPTE ? Ecrire ici AUTRE CHOSE ? Ecrire ici ATTESTEZ-VOUS AVOIR LU LE REGLEMENT ? Ecrire ici




Dernière édition par Isaiah Moon le Lun 13 Jan - 18:16, édité 6 fois
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Isaiah Moon
Isaiah Moon

Age : 28 ans
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Messages : 2
Date de naissance : 08/06/1991

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MessageSujet: Re: Bouffon, clown et arbre de Noël   Bouffon, clown et arbre de Noël Icon_minitimeSam 20 Juil - 11:36



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d'aimer

"he's drunk and alone"




Combien d'appels ? Tu as perdu le compte. Combien d'appels pour combien de réponses ? Tu l'ignores. Mais tu persistes, et dans la foulée, tu ne crains pas de devenir fou à force d'essayer.

« You have reached the voicemail box of- »

Ta main agrippe le combiné avec force.

Cela fait tout juste une semaine que chaque soir tu restes près de la baie vitrée de ta chambre, scotché à ton téléphone à gémir, à mendier son amour, celui qui rendait l’existence plus supportable et qui t’est impossible d’oublier.

« Sorry please try again lat- »

Alors, affalé au bord de ton grand lit double qui te semble maintenant trop grand, trop vide, trop froid, tu te bats contre la brutalité des répondeurs, l’assourdissante voix automatique qui ravive ta douleur à chacune de ses interventions ; tu multiplies, dans un élan de désespoir, les messages vocaux entrecoupés et inintelligibles, faute d’avoir assez de sobriété pour ne pas bafouiller ou mettre accidentellement fin à l’appel avec ton oreille gauche.

« Stop calling me, you maniac ! »

Ses mots, tu les entends résonner avec la même puissance que le soir de la rupture.

Elle est pourtant moins présente – sur le moment elle est moins physiquement réelle – que la voix automatique, ou que l’enseigne lumineuse du sex shop d’en face qui grésille sans cesse, ou même encore que les clients en bas qui sifflent, chantent et s’esclaffent sur un beat ordinaire, mais tu l’entends davantage que ce brouhaha étrange. Par dessus toutes les autres voix, tu entends la sienne ; celle-ci, claire et précise, vient couvrir ce bruit parasite que tu ne perçois désormais que de manière vague et lointaine.

Et sur tes lèvres, on ne peut lire qu’un nom.
Celui d’une femme.
Le sien.
Qui est à la fois ton supplice et ta délivrance.

Tamara.

Tu envoies valdinguer le combiné sur les bouteilles d’alcool qui t’encerclent. Elles vrillent puis tombent comme des quilles ; certaines, fendues, déversant leur contenu sur le tapis déjà taché par tes précédentes cuites, et cela sans que tu n'y prêtes attention.

À présent, tout est sombre. Mais tu visualises encore nettement des moments de bonheur – que dis-je – des moments de liesse, car tu t’illusionnais à croire que le monde se portait mieux depuis que tu t’étais épris d’elle.
Tu visualises son dos endormi, ses courbes irisées par la lueur du petit matin dont tu te cachais avec vigueur, prétextant vouloir continuer à dormir alors que tu ne cherchais qu’à passer la matinée au lit avec elle.

La lumière du soleil t’aveuglait bien moins que sa présence ravissante, vivifiante ; là en revanche tu ne bronchais pas quand un de ses sourires t’éblouissaient.

Tamara était tout pour toi.

Tu te surprends à avoir ses pensées mièvres, toi qui d’habitude, en grand original que tu es, furètes le frisson d’une danse érotique dans les bras d’une stripteaseuse ou d’une cavale effrénée contre des gangsters armés jusqu’aux dents.

Mais tu répètes son nom comme un mantra.
Tu murmures, la tête dans tes mains :

Ta-ma-ra.

Ce sont ces quelques syllabes qui te poursuivent jusqu’à l’extérieur du club, tandis que tu te mets à déambuler dans les rues d’Elysian Fields. Les passants au loin évitent ta figure titubante, et ceux qui ont le malheur de la croiser changent immédiatement de trottoir. Ce n’est pas tellement que tu te montres lourd en les abordant – ta trajectoire en ligne droite demeure inchangée – mais ton accoutrement révèle ton appartenance à ce groupe de personnes infréquentables qui envahissent les quartiers une fois passé le couvre-feu.

Des chiens du voisinage te grognent dessus. Les lampadaires fonctionnent mal. Te voilà plongé dans une obscurité qui te pèse, et que seuls les fards des rares voitures encore en circulation, dissipent.

Tu ignores quelle heure il est. Tard.
Il y a peu de gens. Et les derniers passants se pressent de rentrer chez eux.
Tu te demandes si les flics ont commencé leurs patrouilles nocturnes.

Un agent de police posté au coin de la rue te signale que c’est le cas, et bien qu’il soit immobile, tu ne doutes pas qu’il t’ait aperçu.

La discrétion ne fait malheureusement pas partie de tes qualités.

Le pire dans toute cette histoire, c’est sans doute l’air abattu que tu affiches lorsqu’il s’avance vers toi, preuve tangible de ta résignation face à la situation. Ton interpellation s’effectue d’ailleurs de la manière la plus ridicule qui soit : bien sûr que tu tentes de t’extirper par pur instinct de survie, mais ta mollesse résiste peu à la fermeté de l’agent.

Quelque part, tu as presque l’impression d’avoir rêvé de cette rencontre.




ma drôle

"i don't behave"




- Hé mais je te reconnais toi !

Une voix tonitruante assortie d’une haleine de chacal te tire de ta léthargie. À mesure que tu reprends difficilement tes esprits, tu te rends compte que tu as passé la nuit au poste, dans une cellule minuscule que tu ne connais que trop bien.

En te redressant, tu sens que ton corps est tout engourdi – sûrement à cause de l’inconfortabilité des lieux – tu en profites donc pour craquer chacune de tes articulations pendant que le policier en face de toi se met à réfléchir bruyamment. Dormir au ras de sol n’a vraiment que l’avantage de procurer un peu de fraîcheur en cas de canicule. Et de faire des économies quant à l’achat d’un lit. Mais tout de même, tu te dis que la police pourrait investir ne serait-ce que dans une simple banquette en bois, histoire de rendre moins pénibles les gardes à vue.

Maintenant assis en tailleur, tu plisses les yeux – l’éclairage pisseux te fait mal aux yeux – pour observer le responsable de ton réveil abrupt en train de se triturer les méninges. Malgré ses quelques kilos en trop, tu jures le reconnaître, ce visage un peu poupon parsemé de taches de rousseur…

- C’est toi l’énergumène qui a dessiné une b*te sur la table de la salle d’interrogatoire !

Ah oui ça te revient. Grosse histoire.
Tu ne t’imaginais pas le revoir de sitôt, et lui semble aussi surpris que toi.

À dire vrai, tu ne te souviens pas de ce qui s’est passé hier soir, non plus des raisons pour lesquels tu te trouves en caleçon/claquettes (tu as quand même un t-shirt faut pas pousser) dans le commissariat de la ville, mais ce que tu sais en revanche, c’est que tu n’as plus tes lunettes de soleil sur ton nez, et cette disparation, elle te tracasse énormément.

- "Isaiah Moon". C’est le nom de ce bouffon qui aime visiblement vagabonder la nuit en peignoir.

Beaucoup plus que l’attaque de cette seconde voix, revêche et lugubre, surgissant de derrière le dos de ton interlocuteur.

Tu décales légèrement ton buste pour apercevoir l’auteur de ce commentaire désagréable : un policier à la silhouette longue et filiforme, voire rachitique, est assis, les jambes appuyées sur un des bureaux du commissariat ; d’un air sévère, il épluche des yeux ton dossier en remontant constamment ses petites lunettes noires sur son nez pointu. L’aspect livide de son corps te passerait presque l’envie de rétorquer quoi que ce soit, si seulement tu n’étais pas aussi provocateur.

- J’espère que vous avez apprécié mon dessin de la dernière fois, railles-tu, avant de chercher à tâtons tes lunettes égarées, comme si elles allaient réapparaître par magie.
- Tes affaires sont là.

Sans prendre la peine de te regarder, l’homme au teint cireux brandit un sac transparent qui, en effet, regroupe tes lunettes et d’autres de tes babioles, notamment, à ta grande surprise, ce … que tu pensais avoir perdu pour toujours.

Puis il se lève, et s’approche à grandes enjambées de son collègue qu’il n’hésite pas à pousser sur le côté afin de mieux te surplomber. Avec cette façon inquiétante qu’il a à te fixer, tu te dis que, dans un film d’épouvante, il aurait certainement endossé le rôle de l’héritier d’une prestigieuse lignée de vampire…

- Je vois que tu n’en es pas à ton premier démêlé avec la justice, Isaiah Moon, prononce t-il enfin, après avoir laissé planer un silence de mort.

Pas de « monsieur », de « bonjour » ni de vouvoiement… Tu sens bien que cet individu ne t’apprécie guère. Mais tu te demandes ce qui l’a le plus refroidi, (même s’il a l’air naturellement froid comme un cadavre) : peut-être ce faux air innocent que tu revêts depuis que tu l’as vu s’intéresser à ton casier judiciaire ?

- Un centre de détention pour mineurs, tiens donc. À quel âge ?

Voilà qu’on aborde le sujet fâcheux.

- Quatorze ans.
- Pourquoi ?
- J’ai foutu le feu à une église.
- C’est pas banal.

Il soupire, mais ne se désintéresse pas pour autant de ton cas. En fait, tu es étonné de lire sur son visage à la fois de l’exaspération et de la curiosité.

- Tu t’es pris pour l’Antichrist ou quoi ?
- C’était un accident. Mon oncle et ma tante ont payé toutes les réparations… Dites, y’a pas une nana chez vous ? Genre grande, blonde, un peu blasée ?
- Ah mais oui, s’exclame d’un coup l’autre policier, tout guilleret d’avoir recouvré sa mémoire de poisson rouge. J’en avais entendu parler aux informations ! Une cérémonie de mariage tourne au fiasco à cause d’un pétard lancé par un gamin…

Tu grimaces à l’évocation de cet épisode peu reluisant de ta carrière criminelle, et le policier à l’allure vampirique semble avoir cerné ton malaise puisqu’il renchérit de suite :

- Tu passes six ans de ta vie dans un centre de détention pour mineurs pour un pétard lancé dans une église. Tu en sors à vingt ans, qu'est-ce que tu fais ensuite ? Tu commets des méfaits par ci par là ?
- Je me suis engagé dans un gang.
- Du traffic de drogue ? te coupe t-il sans même t'avoir écouté.

Tu sens qu'il a une idée en tête et que ce sera difficile de l'en détourner. Maintenant, tu n'oses plus répondre parce qu'il a visé juste. Le gang que tu as rejoins à ta sortie de prison était une petite communauté de bouseux sans intérêt, mais au moins, ils ont su t'initier à ce monde où la violence, le baratin et la consommation de substances illicites sont monnaies courantes.

Depuis ta naissance, tu as dû te construire tout seul. Un père absent, une mère addict aux machines à sous. Ton oncle et ta tante, ces deux aigris antipathiques qui se sont réjouis de ton arrestation. Tu aimes à penser que c'est à tes vingt ans que tu es vraiment né ; tu es devenu ce personnage excentrique que tu étais destiné à devenir, tu t'en ai donné les moyens passé le seuil du centre de détention pour retourner auprès de l'accouchée et berceau de ton enfance, Elysian Fields.

Seulement, à partir de là, tu découvrais le revers de la ville, la facette macabre sur laquelle tout bon guide touristique tire le voile, et que ta mère t'avait empêché d'explorer en te confiant à son frère et sa famille prospère.

Mais comme pour EF, de l'altruisme et décence, ils n'avaient que l'apparence.

- Tu es un imbécile, Isaiah Moon.

La nouvelle remarque acerbe du presque macchabée fait lever dans sa direction tes yeux figés sur le sol. C'est tout ton corps qui finit par se détacher de celui-ci, et tu t'approches des barreaux qui te séparent des deux policiers.

- Écoutez, commences-tu. Y'a des sales types bien plus dangereux que moi qui courent les rues en ce moment même. Moi je fais juste mon travail, okay ?  Je suis un honnête citoyen qui gère un club de striptease, rien qui vaille un interrogatoire... Vous n'avez aucune preuve contre moi.
- Un imbécile et un clown.

Il t'interrompt sèchement.

Son aura devenue plus menaçante que précédemment te fait jeter un coup d'oeil vers le policier aux taches de rousseur resté en retrait, peut-être par conscience du danger.

- Tu te crois si malin. Avec ton look d'arbre de Noël.
- Je suis pratiquement sûr qu'on dit "sapin de Noël", intervient naïvement l'autre.

Ou peut-être pas. D'un simple regard noir, le policier filiforme fait taire son collègue qui dès lors, se met à trembler d'effroi.

Mais c'est surtout sur toi qu'il porte ses yeux brillants et mesquins de bête féroce ; son jugement est redoutable, et tu as l'impression qu'il va te dévorer sur place lorsque il t'empoigne subitement le col et te gronde à demi-voix :

- Je ne sais pas ce que tu manigances dans ce trou à rats. Je ne sais pas comment tu l'as eu ni pourquoi. Mais je compte bien un jour te prendre la main dans le sac. Et une fois fait, quel plaisir ce sera de tous vous coffrer, toi et ta petite bande de copains mafieux.

Tu as beau n'avoir pas ta langue dans ta poche, son agressivité ne tire de toi qu'un ravalement de salive craintif, et tu hésites si c’est le fond de son discours qui en est la cause ou plutôt la proximité de sa mâchoire acérée.

Monsieur pique de brochette (c’est la saison) sort tout droit de tes pires cauchemars, et grands dieux, qu’est-ce que tu aimerais être ailleurs !

- Hors de ma vue, ajoute t-il en relâchant sa poigne.

Son collègue a la jugeote de sortir les clés de sa poche et de déverrouiller la cellule, tandis que la version policière de Severus Rogue va chercher le sac en plastique contenant tes affaires pour te le donner. Tu l’attrapes avec le soulagement de retrouver tout ce qui t’appartient. Presque tout.

- Mais j’avais pas du Tylenol sur moi ? interroges-tu, visiblement dépité de ne pas voir ta boîte de médicaments dans le sac. Parce que vous voyez, c’est un peu embêtant, j’avais des expériences à réaliser moi. Alors si vous commencez à me voler mes affaires…

Tu ne t’es même pas demandé ce qui exactement t’a fait prendre tes jambes à ton cou. Mais en moins de deux, tu es sorti, tu as enfourché la bicyclette garée devant et tu as pédalé si loin que tu n’as entendu que par bribes les hurlements et insultes ébranlant les murs du commissariat.

Être hors de portée de la fureur de l'horrible personnage est bien plus jouissif que n'importe quelle boîte de Tylenol. Tu as sauvé ta peau ce coup-ci.

Et en plus, tu as une nouvelle histoire à raconter.




de façon

"be a freak like me"




Quand tu franchis les portes du Pink Fever's Night, tu es tout de suite accueilli par le barman du club, Billy , ton ami de longue date et confident, toujours aux aguets de tes moindres problèmes. Il astique son comptoir et t’interpelle comme une femme interrogeant son mari qui s’absente et rentre plus tard qu’à l’accoutumée :

- Tu étais où ?

Son intonation qui mêle remontrances et inquiétude te fait tiquer, car Billy, ce bon vieux Billy Kramer, est plus connu pour sa flegme rassurante et ses cocktails sucrés que pour sa capacité à tirer la sonnette d’alarme en cas d’urgence.

- Y’a un problème ? demandes-tu à ton tour.
- Les yakuzas sont passés ce matin.

Les yakuzas. Tu n’aimes pas les yakuzas. Tu travailles pour eux certes, mais la simple mention de leur passage ici est suffisante pour faire dresser les rares poils de ton corps.

Tu n’es pas dupe, tu sais qu’ils ne sont pas friands des visites de courtoisie, pas plus de ton débit de parole qui risque à tout moment de divulguer des informations compromettantes sur leurs agissements ; ton inclination irrésistible à bavasser a failli te coûter ta langue à bien des reprises.

Ce qui leur plaît en revanche, c’est l’intimidation, et ils ont visé juste en débarquant à l’improviste sur ton territoire – qu’ils possèdent, disons le, en très grande partie – car bien que tu ne le laisses que peu transparaître, derrière ce détachement désinvolte et ces piques sarcastiques, les yakuzas te fichent la trouille.

Alors oui, grâce à eux tu as aménagé cet endroit pour en faire ton chez-toi, ton repaire et tu n’es pas derrière un comptoir à vendre des burgers bon marchés, mais parfois il t’arrive de te demander si ce n’est pas tout aussi rabaissant de servir de larbin à ces japonais hargneux et patibulaires. Pas que tu sois un exemple en matière de moralité, mais il y a quand même un gouffre assez considérable entre un petit magouilleur local et la mafia nippone.

- Ils repasseront.

La fatigue se fait sentir dans ta voix ; tu sors une cigarette et ton briquet, tu as besoin d’évacuer le stress accumulé aujourd’hui.

- Je suis pas sûr que ça soit une bonne idée, dit Billy dont le regard inquiet s’est machinalement posé sur ce que tu tiens dans les mains.
- Pourquoi les gens flippent quand je m'allume une clope ?grognes-tu. Putain j'avais pas ce problème à douze ans.
- Peut-être parce qu'à douze ans t'avais pas fait cramer l'église de ta cousine.
- Ouais merci mais j'ai pas l'intention de me refarcir le tribunal pour l'incendie de ce vieux taudis de merde !

Comme toujours, il lâche l’affaire, et tu savoures ta ration de nicotine en toute tranquillité, tandis qu’il reprend le nettoyage de son bar. Ce lieu a beau abriter les pires obscénités, Billy s’accorde régulièrement à ce que tout autour de lui soit propre. Du moins, il essaye.

- Il y a une journaliste, elle m'a dit qu'elle viendrait me voir, ajoutes-tu en écrasant ta cigarette dans le cendrier du bar. Elle rédige un article sur Elysian Fields, je lui ai proposé mon aide.
- Tu vas la baratiner elle aussi ?
- Pour qui tu me prends ?

Tu lui lances un coup d'oeil complice, avant de t'engouffrer à l'arrière du club où se trouve l'escalier en colimaçon menant à ton antre.

Tu as voulu insuffler à cet endroit ta touche personnelle.
En fin de compte, tu en as fait un palais de dégénérés.

Car tu parades dans un luxe insolite. Et fais semblant d'être un roi.
Mais le sofa, et la table où reposent des fleurs et des fruits sont de la camelote d’une scène faussement homérique.
Et cette couronne sur le côté, une vulgaire réplique en carton doré.

Des pas peu assurés provenant du couloir te signalent sa présence. Et quand finalement elle arrive, te voilà, bouffon-roi, comme le personnage que tu es.

Un comique de l’inquiétant.

- Alors comme ça, vous voulez des informations croustillantes pour votre petit papier journalistique.





Dernière édition par Isaiah Moon le Ven 5 Fév - 23:32, édité 9 fois
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Felix Ahn
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Felix Ahn

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MessageSujet: Re: Bouffon, clown et arbre de Noël   Bouffon, clown et arbre de Noël Icon_minitimeDim 21 Juil - 0:36

Hey ! Bienvenue parmi nous très chèr.e !!

(Encore un asiatique lol) Très bon choix d’avatar, je ne peux que valider 😉 En plus moi je dis, un asiat presque du même âge que Felix, je veux un lien un de ces quatre ha ha

En tous cas ces quelques informations promettent, hâte de voir la suite et surtout si tu as la moindre question n’hésite pas à nous contacter ! 😘
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Victorica Johnson
Modérateur
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MessageSujet: Re: Bouffon, clown et arbre de Noël   Bouffon, clown et arbre de Noël Icon_minitimeLun 22 Juil - 13:15

Hey! Bienvenue! Wink (T'as vu j'utilise Victorica rien que pour faire une chaîne d'asiatiques haha. ... Je suis une gamine x') )

Victorica: "Tu ferais mieux de t'occuper de ma nouvelle fiche!"

Oui bon euh... Plus tard.

J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous, et que le fait que le forum ait été en construction lors de ton inscription ne t'ais pas trop dérangé... Merci pour ta patience en tout cas! ^^
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Larry A. Mantis
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Larry A. Mantis

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MessageSujet: Re: Bouffon, clown et arbre de Noël   Bouffon, clown et arbre de Noël Icon_minitimeLun 22 Juil - 21:21

Salutations nouveau membre !

Jhoooooope *fangirl comme une petite koreaboo*

N'hésite pas si tu as des questions, bon courage pour la suite de ta fiche !
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MessageSujet: Re: Bouffon, clown et arbre de Noël   Bouffon, clown et arbre de Noël Icon_minitime

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Bouffon, clown et arbre de Noël
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