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 [2018] Un stalkeur? Un sauveur? [ft. Felix Ahn]

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Misaki Midori
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Misaki Midori

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MessageSujet: [2018] Un stalkeur? Un sauveur? [ft. Felix Ahn]   [2018] Un stalkeur? Un sauveur? [ft. Felix Ahn] Icon_minitimeLun 8 Juil - 1:21

Un stalkeur? Un sauveur?
J’arpentais les rues en quête d’une pièce à intégrer à ma garde-robe depuis près d’une heure désormais mais rien ne me donnait envie. Où était parti le bon goût et la mode dans cette ville ? Un mélange d’énervement et de déception naissait en moi. Au bout de longues recherches, je vis une boutique qui avait l’air de valoir le coup, la vitrine était très élégante et les mannequins portaient des tenues qui concordaient à ce que j’évaluais comme étant beau. J’entrai alors dans le bâtiment, dans l’espoir de trouver chaussure à mon pied. Pendant un long moment je mis la main sur de nombreuses tenues. Je filai en cabine pour essayer toutes mes trouvailles. Je me changeai donc à multiples reprises et mon choix se fit. La note s’éleva à quelques centaines d’euros. Une fois que je fus arrivée en caisse, la vendeuse m’annonça le prix de 300 euros. Elle avait l’air très heureuse de cette nouvelle grande rentrée d’argent dans son tiroir-caisse. Confiante, je sortis ma carte bleue et l’insérai dans le boîtier dès lors que la vendeuse me l’eut demandé. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis les mots « payement refusé » s’inscrire sur l’écran. Je tiquai. Il devait s’agir d’une erreur, d’un problème avec ma puce. J’informai la femme en face de moi qu’il devait y avoir un bug. Je frottai ma carte contre mon pantalon doucement pour ne pas l’abîmer et la réinsérai. De nouveau « payement refusé ». Je proposai alors de recommencer. La vendeuse me regardait de travers, voyant l’argent s’envoler comme moi je voyais ma tenue s’évaporer. Malheureusement, ma carte était toujours refusée et je ne savais pas pourquoi. La vendeuse me vira sans ménagement en me disant ouvertement que si je n’avais pas de quoi payer, je lui faisais perdre son temps et n’avait donc rien à faire ici. Je me retins de lui dire ses 4 vérités. Comment osait-elle me considérer de la sorte ? Moi. Misaki Midori. Si elle savait qui sont mes parents elle ferait moins la fière. Elle devrait m’être reconnaissante de ne pas la balancer dans la gueule du loup. Je sortis alors en ne demandant pas mon reste et offusquée qu’on puisse me jeter ainsi d’un magasin où j’avais totalement ma place. Cependant… J’avais honte. La question que je ressassais inlassablement était : Que s’est-il passé pour que ma carte soit refusée ainsi ? Mon père devait pourtant me remettre de l’argent aujourd’hui ! Ce fut à ce moment précis que je reçus un appel de mon père qui ne dura que quelques minutes.

- Je t’ai mis moins d’argent sur ton compte. Si tu en veux plus, bosse plus.

- Pardon ?

Il avait raccroché. J’hurlai à l’intérieur. Mais comment avait-t-il osé me raccrocher au nez ? A sa propre fille ?! Il voulait que je travaille ? Mais je n’ai aucune envie de leur être utile ! Je ne veux pas bosser pour des gens qui en tabassent voire exécutent d’autres pour le « business » comme ils disent ou pour « donner exemple ». Pourtant il semblerait bien qu’il ne me laissait pas le choix si je voulais continuer à vivre ma vie dans le luxe. Plus qu’énervée contre mon « adorable » père, je me rendis au Starbucks le plus proche pour décompresser et penser à ce que j’allais faire pour cette histoire d’argent. Je me dis que je devais avoir encore un petit billet sur moi, au moins de quoi commander une boisson. Entre temps je sentis le regard de quelqu’un sur moi me sonder. Je me tournai légèrement et vis un homme me suivre. Etais-je devenue parano ? Il pouvait s’agir d’un homme lambda qui allait au même endroit que moi. Cependant…

Je poussai la porte du Starbucks et fis la queue. Lorsque je vis la personne derrière moi, je me rendis compte que ce n’était autre que l’homme qui me suivait depuis tout à l’heure. J’étais de plus en plus suspicieuse mais il pouvait toujours être seulement un homme allant au même endroit que moi. Dans le doute, ne sachant pas si j’avais les sous pour payer ma commande je pris la décision de lui offrir mon addition. Comme ça s’il était réellement en train de me suivre, ça lui couperait l’envie de recommencer. Je commandai alors ma boisson et dis au caissier tout en me tournant vers l’homme suspect derrière moi :

- Ma carte de crédit est bloquée et je n’ai malheureusement rien sur moi pour payer. Vous pourriez payer ma boisson s’il-vous-plaît ? Je meurs de soif…

Étrangement ma minauderie avait marché et l’homme acquiesça. Je le remerciai rapidement et partis chercher une place. Je m’installai et il arriva. Il s’assit également après avoir posé le plateau sur la table. Je le regardai hébétée. Un sourcil relevé, un de mes bras croisés et une main près de mon menton. Ma posture criait « Qu’est-ce que tu fais encore là ? ».

- Pas la peine de me virer comme un de vos fidèles sujets princesse.

Je le dévisageais encore plus. Il avait pris l’initiative de me parler. Ma comédie l’avait laissé croire que je lui permettais de me parler et de me donner un surnom ? Il continua.

- Le bruit court que Papa n’est pas très généreux dernièrement. C’est si triste quand on pense que toutes les tenues que tu avais choisies ont été achetées par une vieille dame.

Mon regard trahissait mes émotions. J’étais surprise. Certes j’avais cramé qu’il me suivait depuis un moment mais depuis quand exactement ? J’eus la chair de poule.

- Comment peux tu savoir que c’était une vieille dame ?  Juste un exemple parmi d’autres ou alors... Tu me suis depuis quand ? Je pensais que je me faisais des idées mais tu es peut-être vraiment un stalker en fait…

Je le regardais de la tête au pied, le jugeant. Je pris ma boisson dans les mains et trempai mes lèvres pour en boire une gorgée sans le lâcher des yeux. Je ne savais pas ce qui pouvait se passer à chaque instant avec lui. Je préférais donc me méfier. Visiblement, je n’avais pas été envoyé ici, dans une ville dite en crise pour rien.

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Dernière édition par Misaki Midori le Jeu 25 Juil - 23:21, édité 1 fois
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Felix Ahn
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MessageSujet: Re: [2018] Un stalkeur? Un sauveur? [ft. Felix Ahn]   [2018] Un stalkeur? Un sauveur? [ft. Felix Ahn] Icon_minitimeJeu 25 Juil - 23:02

Un stalker ? Un sauveur ?
Pv. Misaki
Felix regardait le contenu de son smoothie couler sur le sol poussiéreux du trottoir de centre ville. Et pour cause l’épais liquide goût grenade-orange dégoulinait doucement le long du bitume pour former une coulée de lave rougeâtre semblable à du vomi.
Cette journée s’annonçait mal. Il ne faisait pas spécialement beau, le ciel était de ce gris trop lumineux et désagréable, dès son réveil Felix avait reçu une invitation parentale à l’une de ces soirées mondaines qu’il détestait tant, et désormais son rayon de soleil liquide avait été propulsé au sol par un passant trop pressé.

- Fuck.

Saisissant precotioneusement le gobelet du bout des doigts il le jetait dans la poubelle la plus proche tout en expulsant de ses poumons le souffle le plus long que cette terre ait connue. Les choses iraient mieux demain, se disait-il. Et pour cause tout aujourd’hui semblait si catastrophique que ce ne pouvait qu’être mieux plus tard.
Mais c’était sans compter sur la pression qu’il subissait. Aux yeux de tous il était peut-être un employé de restaurant sans intérêt, mais en arrière plan sévissait un enjeu des plus lourds.

Stanley, chef de leur petite association d’arnaqueurs avait des projets. Des complots qui pouvaient comme toujours rapporter gros, à condition que Felix fasse correctement sa part de collecte d’informations. Mais si d’ordinaire c’était une tâche plutôt aisée, aujourd’hui il se trouvait dans une impasse. Même le crasseux qui sait tout à l’arrière de son club de striptease ne pouvait le renseigner sur le vieux Takashi. Or comment obtenir des informations sur un vieux Japonais que même les oreilles les plus affûtées de la cité ne connaissaient pas ? Ce dilemme rongeait le jeune homme de l’intérieur depuis plusieurs semaines déjà, et il ne pouvait rien faire de plus que de s’arracher les cheveux d’angoisse.

Puis il la vit, elle, sa solution.
Dotée de plus d’élégance encore que sur les quelques photos qui lui avaient été données, la princesse Yakuza en personne venait de pénétrer une trop luxueuse boutique de vêtements tout en balançant sa longue chevelure au gré du mouvement de ses jambes élancées. Et s’il était déjà inimaginable de la croiser par hasard, il était totalement inconcevable que cette dernière se balade en plus sans le moindre garde du corps collé à ses hauts talons. Mais l’opportunisme primant sur la prudence, il ne fallu pas plus que le temps nécessaire pour explorer le rayon des couleurs roses du magasin avant que Felix se décide à saisir l’occasion. Il avait vu là la solution à ses problèmes, ou tout du moins la solution au dilemne Takashi.

A la réflexion, Felix se demandait si se reconvertir dans la filature n’aurait pas été moins risqué et stressant que ce qui le faisait survivre actuellement. Certes ses talents dans le domaine de la discrétion étaient moins grands que ceux qui l’aidaient à compter les cartes, mais il n’était pas peu fier de ces quelques dernières minutes d’espionnage. Il avait eu le temps de demander a la caissière quel était le montant du panier, prétextant un futur cadeau d’anniversaire pour celle qui venait de partir, a savoir sa petite amie. C'était à peine si la jeune employée avait posé de questions sur le sujet, laissant assez peu de temps a Felix pour observer la robe violette du magasin qu'elle arborait fièrement sur le peu de formes qu'elle avait.
Et quelques pas plus tard, après avoir pénétré en ce lieu à la décoration universelles des Starbucks, il posait enfin ses fesses sur la chaises que ne lui avait pas réservé la princesse en lui faisant payer sa boisson. Mais si après tout cette soudaine opportunité ne lui coutait que quelques dollars insignifiants, il n’avait que faire du regard hébété et hautaint qu’elle lui avait jeté. Aussi, saisissant son Donut pour le croquer à pleines dents, il engageait la conversation tant attendue.

- Pas la peine de me virer comme un de vos fidèles sujets princesse.

Puis buvant une gorgée de son café encore brulant, il prenait le temps de sélectionner ses mots avec attention pour que chaque sous-entendu n’attire pas plus l’attention qu’elle ne le faisait déjà en étant elle-même.

- Le bruit court que Papa n’est pas très généreux dernièrement. C’est si triste quand on pense que toutes les tenues que tu avais choisies ont été achetées par une vieille dame.
- Comment peux tu savoir que c’était une vieille dame ?  Juste un exemple parmi d’autres ou alors... Tu me suis depuis quand ? Je pensais que je me faisais des idées mais tu es peut-être vraiment un stalker en fait…

Il souriait légèrement, ses sourcils se levant quelque peu. Peut-être n’était-il pas si mauvais que ça en filature après tout.

- Peut-être, mais un stalkeur a qui tu dois désormais 5,45$, annonçait-il par pure volonté d’entretenir la conversation.
- Soit content que ce ne soit pas plus pour oser me stalker.

Un léger son de rire étouffé quitta sa gorge mais illumina son visage d’un plein sourire. Sa jupe moulante et son cardigan laissaient parfaitement transparaître la pimbèche qu’elle était au fond d’elle même. Et sans surprise cette dernière tentait du mieux que possible de le faire partir de sa table pour dégager de sa vue le cloporte que devait être Felix à ses yeux. Mais il gardait espoir, rien n’était perdu tant qu’elle n’avait pas contacté la sécurité.

- Ce n’est pas non plus comme si c’était une partie de plaisir de stalker une enfant pourrie gâtée qui va de boutique en boutique comme une gazelle sauvage. Quitte à devoir stalker quelqu’un j’aurais préféré éviter une planche à pain.

Felix prenait un soin inimaginable à boire son café en prononçant ses quelques mots, ne croyant pas lui-même à ses propres paroles. Au lieu de ça son regard se mouvait de haut en bas, jaugeant faussement son corps que pourtant il avait déjà bien observé durant ses quelques minutes de filature. Et malgré cela il devait bien admettre que la princesse yakuza n’était pas des plus rebondies en terme de poitrine, mais de ce qu’il apercevait au loin, elle n’était pas non plus à plaindre pour une japonaise. La regardant à nouveau dans les yeux il reprenait, jetant les dés du destin.

- Mais bon, il semblerait que vouloir faire affaire oblige à quelques sacrifices.

Et ainsi la partie était lancée.


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MessageSujet: Re: [2018] Un stalkeur? Un sauveur? [ft. Felix Ahn]   [2018] Un stalkeur? Un sauveur? [ft. Felix Ahn] Icon_minitimeSam 27 Juil - 22:47

Un stalkeur? Un sauveur?

Mon stalkeur commençait déjà à me demander de l’argent. Pour qui se prend-il ? Il ose me suivre pendant des heures et il prétend que j’ai des dettes auprès de lui désormais. S’il pense que je vais lui rendre un jour il est bien naïf.

- Ce n’est pas non plus comme si c’était une partie de plaisir de stalker une enfant pourrie gâtée qui va de boutique en boutique comme une gazelle sauvage. Quitte à devoir stalker quelqu'un j’aurais préféré éviter une planche à pain.

J’écarquillai les yeux et le rouge me monta aux joues. Mais quel goujat ! Me dire que je suis pourrie gâtée je n’allais pas le contredire, je le suis. Et j’en suis bien consciente. Cependant, parler de ma poitrine ainsi, il voulait que je lui donne un coup de pied bien placé ? Ou que je lui prenne son délicieux café brûlant et que je lui renverse délicatement sur sa sale tête ? Comme si je ne le voyais pas me mater comme un morceau de viande. J’allais prendre mes affaires et décamper lorsqu'un mot me laissa clouer sur ma chaise ainsi qu’oublier cette idée : « Affaire ». Je plongeai mon regard dans le sien, tout attentive. J’allais malgré tout ne pas le laisser me critiquer de la sorte.

- Premièrement, je préfère ma poitrine comme elle est plutôt que d’avoir deux ballons de baudruches. Deuxièmement, je vois où se placent tes yeux, Monsieur le Stalkeur. De plus, si tu comptes faire affaire, je ne sais pour quelle raison, avec moi il vaudrait mieux éviter de me critiquer non ?

- En soi, peu importe l’avis du stalkeur s’il peut permettre à la princesse de s’acheter deux voire trois robes avant la fin du mois.

Mes yeux commençaient à refléter des dollars. Pourtant je restais encore sur mes gardes. Pourquoi a-t-il besoin de moi et qu’est-ce qui pourrait l’aider pour que je reçoive 900 dollars ? Je posai mes coudes sur la table voulant en savoir plus.

- Tu piques mon intérêt mais ne penses pas que je vais foncer tête baissée comme ça. C’est quoi le piège ?

Il les posa également et se rapprocha de moi. Je sentais que quelque chose clochait mais j’avais besoin d’argent et il le savait.

- Il n’y a pas de piège. Tu t’arranges pour que tes copains jap me filent les infos que je veux et en échange je paye généreusement ce service. Pour toi c’est de l’argent facile. Tonton n’est même pas obligé de l’apprendre.

Le voilà le piège. Je regardais chaque trait de son visage. Il me demandait de trahir des informations de ma famille concernant je ne sais qui et il me disait que ce n’était rien. Je vois qu’il veut vraiment que ce soit moi qui le fasse. Je sais que je ne suis pas la plus fidèle des yakuzas et que je ne veux pas avoir à faire à cette histoire mais de là à faire fuiter des infos… Je n’avais pas envie que tout ça me retombe dessus… Il y eut un blanc avant qu’il ne me pose la fameuse question.

- Ça te tente ?

- Avant toute chose, j’aimerais savoir quel est ce service. Je n’aimerais pas que mes chers amis jap comme tu le dis si bien me tombent dessus. Si tu vois ce que je veux dire.

Je lui fis un sourire commercial. Puis repris en balayant la question de la main après m’être renfoncée dans ma chaise. Je m’étais donc éloignée de la table pour l’observer en totalité.

- Donc argent facile, parles pour toi.

- Pas la peine d’en faire tout un fromage. J’ai juste besoin de renseignements sur un vieux. Quelle taille il fait, ce qu’il mange au petit déjeuner, où il part en vacances, qui sont ses « collaborateurs », s’il est marié, s’il a des enfants, s’il préfère les hommes ou les russes à fortes poitrine. Des détails de la vie. Tout m’intéresse.

- Je peux connaître son nom ? Je verrai ce que je peux faire ou si je sais déjà des choses sur lui. Sinon tu es frustré à quel point pour ne parler que de poitrine à chaque phrase ?

Ce gars n’avait que ce mot à la bouche ou quoi ? Tout ça commençait à être laçant au bout d’un moment. Je levai alors mes yeux au ciel. Plus notre discussion avançait et plus je me disais que peut être que si je demande à Ryu des informations il serait capable de me répondre et que personne ne penserait à nous. Ryu est fidèle à mon père alors l’idée ne leur viendrait pas à la tête. Ou pas tout de suite en tout cas… Mais au moins je n’aurais pas besoin d’obéir à tous les ordres de mon père.

- Au point que j’ai vraiment besoin de ces informations et que toi tu as vraiment besoin d’argent.

Je vis son regard quitter le mien pour se poser sur notre voisin de table. Je lançai un petit coup d’oeil et l’homme avait l’air de nous regarder très étrangement. En même temps nous parlions anglais et notre discussion était très louche. Mon interlocuteur commença alors à me parler en mandarin. Visiblement il savait plus de choses sur moi que ce que je voulais bien croire.

- Hiro Takashi, ça te dit quelque chose ?

- Ça semble urgent effectivement. Je me demande ce que tu sais encore sur moi...

Ce nom résonna dans ma tête. J’étais sûr que je le connaissais, il devait être une connaissance du gang. Tandis que je réfléchissais où je l’avais déjà entendu, je reposai mes bras sur la table. Soudain j’eus une révélation. Hiro Takashi était une belle ordure que mon père appréciait garder sous le bras car il lui rapportait un certain butin. Je me rappelle de lui car lorsque j’étais une jeune adolescente, on m’avait dit que mon père était en train de parler avec un homme important du nom d’Hiro Takashi. Je voulais en savoir plus alors je m’étais un peu trop rapproché du bureau de mon père et les avaient entendu parler de leurs femme comme de vulgaires trophées et poules pondeuses. Ils étendaient leur fortune et racontaient tout et n’importe quoi que ce soit vrai ou de véritables mensonges. J’avais était tant dégoûtée que je ne voulais plus jamais voir ce type de ma vie. Rien que parler à mon père m’écœurait. Je regardai de nouveau l’homme en face de moi.

- Sinon oui, ce nom me dit quelque chose. Je devrais bien trouver quelques infos sur lui. Le prix exact pour ce service et pour quand ?

Pour le coup si c’était pour descendre ce type, ça ne me dérangeait pas le moins du monde.

- Deux semaines. Trois fois le prix de ta séance shopping qui a échoué. Soit 900 balles pour quelques infos de rien du tout et aucunes questions sur ce que j’en fais. Est-ce suffisamment rentable pour vous princesse ?

Il me fit le fameux sourire commercial. Seulement 900 pour ce salaud ? Il allait bien pouvoir monter un peu le prix tout de même.

- Plutôt intéressant je l’avoue. Tu ne pourrais pas arrondir à 1000 ? Les temps sont durs comme tu le sais…

Je pris avantage des informations qu’il avait sur moi et pris un air triste telle une très grande comédienne. Il se mit alors à rire sarcastiquement.

Mais bien sûr, les yeux du chien battu qui porte des escarpins a plus de 200$.

Visiblement c’était plus simple quand je le faisais en face de quelqu'un qui ne me parle pas de business. Il croisa ses bras en reculant de la table et en me jaugeant.

- Disons 1100 si en plus tu arrives à trouver des informations de valeur sur les membres de sa famille. Ou juste les personnes qui lui tiennent à cœur. Chaque personne a des points sensibles, il doit avoir les siens. Trouves-moi ça et cet argent est à toi.

Bingo.

- C’est justement pour pouvoir en acheter que tu me payes après tout. Je marche pour 1100. Cependant… Je te préviens que si je vois qu’il y a une embrouille soit sûr que tu t’en mordras les doigts. Je te conseille de ne pas vouloir jouer au plus malin avec moi. Ce n’est pas parce que je porte des escarpins que je suis une petite chose fragile.

Je le fixai très sérieuse et parfaitement sûre de mon coup. Il posa ses coudes de nouveau sur la table.

- A dire vrai j’ai toujours pensé que les escarpins ça avait l’air douloureux et qu’il fallait une sacré force de caractère pour en porter toute la journée. Comme quoi je ne me suis pas trompé. Donc c’est un deal ?

Il savait comment faire pour mettre les gens dans sa poche, ça c’était sûr. Un véritable manipulateur. Mais bon, je n’avais rien à dire et au contraire je prenais les compliments.

- Tu sais comment parler aux femmes en tout cas, je ne vais pas te retirer ce talent. C’est un deal.

Je lui souris et lui tendis la main. Il me la serra en retour. J’avais tout de même un sentiment qu’il fallait que je sois prudente pour ne pas me faire rouler.

- Deal.

Il se leva et je pris la peine de l’observer plus attentivement. Plutôt sympa à regarder je l’avoue mais quand on connaît le caractère au secours...

- Je ne vais pas t’embêter plus longtemps. Donc on part sur quoi ? À dans deux semaines ? Même jour, même heure, même endroit ?

- Heureuse de faire affaire avec toi. Parfait pour moi. Je serai là dans deux semaines. J’espère ne pas perdre mon temps avec cette histoire si tu vois ce que je veux dire.

Je finis ma boisson pendant qu’il commença à partir puis il fit demi-tour et je remarquai qu’il y avait des billets dans le carton en dessous de mon gobelet. Je le pris dans ma main et l’observai. Il avait l’air vrai et j’étais très impressionné par son agilité des doigts car je n’avais rien vu.

- Tiens. Considère ça comme une avance et un gage de ma crédibilité. La caissière a gardé le sac d’ailleurs, mais sans offense, je pense que la robe violette à l’entée t’irait mieux que la rouge. A dans deux semaines.

- Merci pour l’information, je pourrai m’acheter les deux de toute façon grâce à toi.

Je lui fis un petit signe de la main pour lui dire au revoir et rangeai rapidement mes billets avant de me lever et de partir vers la boutique de vêtements.

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