Créé il y a cinq ans par Elisa Vitellius, le centre de journalisme est devenu peu à peu célèbre, autant d'un point de vue régional que national. Et pour cause, personne n'est sans savoir que la ville d'ElysianFields offre pleins de rebondissements qui ont l'honneur d'attirer l'attention de la population. Le centre de journalisme (et ses journalistes), est en perpétuelle compétition avec les forces de l'ordre, qu'ils décrivent comme laxistes, paresseux et corrompus dans leurs articles. Sa dirigeante au caractère bien trempée n'est pas pour rien dans cette affaire, puisque désormais beaucoup sont persuadés qu'ils sont certainement les moins corrompus. Mais rappelons tout de même que cette ville ne fait de cadeau a personne, et que partout l'on trouve des personnes avec des cartes dissimulées dans leur manches.
Situé dans un grand building vitré sur toute sa hauteur, le centre est placé en plein cœur du quartier d'affaires. A tout moment de la journée on peut y croiser des journalistes actifs a l'affût de la moindre actualité croustillante à se mettre sous la dent. Mais dans cet immeuble viennent aussi travailler nombre de personnes dont la fonction première n'est pas de récupérer des informations, ni d'écrire de quelque manière que ce soit. Eux sont des éditeurs, travaillent au service marketing, a l'administration, à la mise en page et encore bien d'autres services. Rappelons que les journalistes ne représentent que 10% du personnel de cette grande machine humaine qui permet de fournir chaque mois le Crimson Post.