Un épisode inattendu [Pv: Bryan Mackenna]

Date de naissance : 19/04/1975

Un épisode inattendu

Elysian Fields, l'un des nombreux quartiers commerçants.
Qui aurait pu croire que l'un de ces magasins, pourtant aux airs tout à fait respectables, puisse cacher une grande quantité de stupéfiants dans son arrière boutique et le trafic qui va avec ? D'après notre informateur, c'était pourtant le cas.

Ce banal magasin de souvenirs, relativement proche des bars et restaurants, cachait un commerce de drogues. Vous vous demandez certainement ce qu'il f*utait là ? Eh bien… Un trafic peut s'installer n'importe où, du moment qu'on en a les moyens, ou qu'on connaît les bonnes personnes. On est toujours mieux dissimulé sous les yeux de tous…

- Bonjour. Je peux vous aider ? Me demanda une vendeuse en souriant.

Tous ceux travaillant ici devaient être au courant de ce qui se tramait derrière eux.

- Hmm… Oui je pense. Je voudrais… Vous savez… On m'a dit que je pourrai en obtenir ici.

Mon regard était fuyant, propre à celui du nouvel acheteur ou à celui forcé de changer de fournisseur (de temps en temps les flics sont efficaces). La jeune femme parut déçue. Elle ne devait pas pouvoir vendre de cartes « Un coucou d'Elysian Fields ! » très souvent. Elle me guida néanmoins jusqu'à l'arrière boutique sans broncher.

La pièce était sombre, mais plus grande que ce à quoi on pouvait s'attendre. Suffisamment large pour cacher la « marchandise ». Je pouvais voir une sortie de secours au fond. D'après la stratégie, le reste de l'équipe affiliée à cette mission entrerait par là, pendant que les deux autres en civils empêcheraient les possibles fuyards de s'échapper par la porte d'entrée du magasin. De mon côté, et en civil également, je devais lancer l'opération une fois que le moment semblerait opportun. Normalement (Traduction : Si on ne nous avait pas menti), ces trafiquants ne possédaient pas d'armes. Leur trafic n'était qu'une petite partie d'un réseau plus grand. Ça rendrait les choses plus simples, et aucune victime ne serait (théoriquement) à déplorer. Peut-être que l'une de ces « petites » arrestations finirait par nous mener à la tête de l'un des réseaux. … Ouais bon. C'est possible sur le papier. Dans la vraie vie certains flics informent les têtes quand on s'approche de les trouver et… « Comme c'est étrange il n'y a plus personne ! » Pareil que de la mauvaise herbe, ça repousse constamment et jamais aux endroits attendus. Pour en avoir vu dans un hangar, au deuxième étage d'un immeuble des quartiers aisés (oui oui même là), et dans un cinéma… On va dire que j'en sais quelque chose.

Mais mes remarques sur le trafic de drogue et le caractère inimaginable des endroits où on peut les trouver ne doit pas beaucoup vous intéresser si ? Revenons en ce cas au moment présent…

Il fallait attendre que les « clients » soient sortis. Temps qu'il ne vend pas lui même de drogue, le consommateur est dans son droit. Impossible donc d'arrêter quelqu'un ne faisait « que » consommer.

- Boissiet on attend ! Me cria l'un des collègues dans l'oreillette.

- Attendez il reste un dernier acheteur… Murmurai-je. Ne pouvaient-ils pas patienter ?

Et celui-là était complètement défoncé. Il n'arrivait même plus à prendre ses achats. J'étais vraiment comme ça à vingt ans ? Il finit par partir en titubant. C'était à se demander s'il n'allait pas s'écrouler au sol, mort d'overdose. Littéralement.

Avant que les dealers, comptant leurs billets n'aient le temps de remarquer qu'un inconnu s'était posté dans un coin de la pièce, le « Go. » était déjà lancé.

Comme prévu, ce fut rapide. Ces types n'étaient que des amateurs comparé à ce qu'on pouvait rencontrer (donc ils étaient ceux qu'on voit le plus souvent. Tant mieux ça me fait moins de boulot!). Il n'y eut pas besoin de l'usage des armes, presque tous se rendirent immédiatement. Le reste tenta de fuir, mais ce ne fut pas difficile de les rattraper. La plupart étaient assez jeune. 20… 25 ans peut-être. Ils finirent par nous expliquer que leur « patron » venait une fois par semaine remettre du stock et leur donner ses instructions. Leur petit commerce faisait donc bien parti d'un réseau… Aucun n'était capable de dire où se rendait ce type ensuite.

Après avoir envoyé ces gamins au commissariat, la perquisition commença. Dans les étagères, on pouvait trouver les classiques : cocaïne, héroïne, cannabis, crack… Sachets de thé ?

Je sais que le contenu n'était pas du thé. Je suis pas c*n. Mais qu'est-ce que c'était ? P*tain de… C'était bien la première fois que je ne reconnaissais pas ce que j'avais sous les yeux.

- On a des chiens de détection ?

- Euh… Ouais y en a un dehors, les autres devraient arriver pourquoi ?

- … Je dois vérifier un truc.

Une nouvelle drogue ? C'était improbable, mais pas impossible. Mais pourquoi maintenant ? Et surtout, s'il s'en agissait : Depuis combien de temps cette m*rde circulait ? Caden (De son nom complet Caden Utson) retirait le harnais de son chien.

- Je te l'emprunte une seconde. Dis-je tout en m'agenouillant et mettant l'un des sachets devant la truffe de l'animal. Un Berger-Allemand. Brave bête.

- Guillaume… C'est pas une bonne idée il…

Pas de réaction visible. Ou je me trompais, ou ce « sachet de thé » contenais vraiment une drogue dont on ne soupçonnait pas l'existence jusqu'à aujourd'hui. Plus qu'un moyen de savoir. Hein ? Non, j'allais le faire analyser ! Vous pensiez que j'allais prendre le risque de test---

- … n'aime pas qu'on s'en approche trop !

Le chien me choppa l'épaule. Je l'avais mise à la place de ma main juste à temps.

…

…………..

…………………………………….

LE CHIEN BOUFFAIT MA P*TAIN D'EPAULE

- … Tu pourrais… Le faire lâcher ? Répondis-je calmement en souriant.

J'aime les chiens oui. MAIS PAS QUAND ILS MORDENT. CA FAISAIT MAL B*RDEL (j'aurai aimé préciser « un mal de chien » mais vous en conviendrez que ce jeu de mots serait très mal venu.).

- … Rapidement ?

« MAIS QU'EST-CE QU'ILS VOUS APPRENNENT A L'ECOLE DE DRESSAGE FAIS QUELQUE CHOSE ! »

Le fait qu'on soit à tenter de lui ouvrir la gueule, croisé avec celui que je sois toujours en civil entraînèrent peut-être les événements qui s'en suivirent…

CSS par Gaelle

Date de naissance : 23/04/1977

Un épisode inattendu Guillaume Boissiet & Bryan Mackenna

Il s’agissait d’un de ces rares jours, où Bryan ne travaillait pas. Bien qu’il adorait son job, comme tout être humain, il avait besoin de moments de détente. Sans doute aurait-il aimé un jour un peu plus ensoleiller, et non un avec le ciel recouvert par un drap blanc et ce froid qui déroutait toute envie de sortir. Mais pensait-on, le barman avait l’habitude du mauvais temps, du froid et de la pluie. Et l’avantage était qu’il ne risquait de croiser grand monde quand il voulut bien sortir prendre une bouffée d’air frais. Il venait juste de prendre ses médicaments, mais il n’était pas à l’abri d’une crise. Un mauvais regard, un geste soupçonneux, et celui qu’on surnommait « The Wolf » sortait les crocs. Il ne voulait pas être comme ça, mais il y était obligé. Sinon il ne s’assommerait pas de médocs matin et soir pour un résultat si peu concluant. Mais une petite ballade pouvait être positive.

Fidèle à lui-même, il portait presque toujours la même tenue. Jean, bottes militaires, sa vielle veste en jean sur le dos, et son couteau de chasse caché dans l’une de ses bottes. On oserait dire que c’était dangereux de faire ça ? Et comment. Mais quand on souffrait d’une forme de paranoïa, où l’on pouvait voir tout le monde comme un ennemi, ou se faire attaquer par des hallucinations, on n’avait plus trop la notion de ce qui était normal ou non. Mais pour le moment, tout allait pour le mieux. Mackenna se promena donc dans le quartier des affaires, quand il se laissa tenter par l’odeur alléchante d’une carriole vendant des Hot-dog. Sans attendre, il se dirigea vers le vendeur, qui n’avait que son stand mobile pour le réchauffer.

"Eh ! Tiens, c'est Mackenna qui arrive. Alors, que puis-je pour toi ?"
"Salut Dan, j'espère que c'est bon pour une fois ce que tu vends."

Tenant un Pub dans le coin, Bryan connaissait presque tout le monde par ici. Si on voulait des informations, rien de mieux que de demander au barman. Il entendait tout, et on lui confiait tout, même si cela pouvait parfois exaspérer l’ancien militaire. Il ne tenait pas à être mêlé aux affaires criminelles de la ville, mais cela aidait pas mal à être au courant de certaines choses et connaître un peu de monde. Dan ria à sa petite blague, même s’il était difficile de savoir si The Wolf plaisantait vraiment. Il n’était pas vraiment connu pour son humour, mais il valait mieux en rire que provoquer un conflit de si bonne heure.

"C’est tout frais, c’est tout bon ! Ce sont les meilleurs !"
"Parfait alors, donne-moi s’en un."

Aussitôt dit, aussitôt fait. Dan préparait la gourmandise pour le propriétaire du Mackenna’s Pub, tout en profitant pour tailler une bavette. Le barman n’était pas quelqu’un de très sociable, il viendra que rarement vous parlez, et poser des questions. Mais si vous, vous désirez lui parler, il vous écoutera et répondra sans problème. Il n’était pourtant pas quelqu’un de timide, juste de marquer par la vie, perdant peu à peu ce besoin de lien avec autrui. Pendant qu’ils parlaient de tout et de rien, de l’agitation se fit dans bâtiment juste en face d’eux. Cela ressemblait à une bagarre, Bryan pensa de suite à un règlement de comptes.

"On dirait une descente de flic tiens."

Dan avait raison, on voyait bien les forces de l’ordre procédait à des arrestations. Cela pouvait paraître impressionnant, surtout quand on savait que la police ici avait mauvaise presse. Souvent juger comme incompétente, à côté de la plaque, dépassé, etc. L’avis de Bryan était partagé. Il respectait cette institution, mais il ne savait pas trop s’il pouvait leur faire confiance. Cette scène digne d’un film d’action changea vite de registre, quand ce qui ressemblait à un flic déguisé en civil se fit mordre par un de leur chien. On devinait qu’il était policier, vue sa manière de parler aux autres flics et de se tenir, il était clair de ce qu’il était.

Les deux se mirent à rire en voyant le chien se retourner contre l’un d’eux, jamais ils n’auraient cru voir ça. Mais Bryan finissait pas lever les yeux en l’air en voyant que personne n’osait faire quoi que ce soit pour aider leur possible collègue. Ils étaient comme tétaniser, ayant peur de leur ami à fourrure. Il alla donc prêter un coup de main, se disant que s’il ne le faisait pas, personne ne le ferait, et que ce gars devra passer le reste de sa vie avec un chien accroché à son épaule. Poussant les flics autour, ces derniers objectèrent de son intrusion, mais il les ignora. Il se mit en position accroupi et appela le chien en faisant des petits bruits avec sa bouche pour l’interpeller.

"Eh ! Mon beau… Viens par là… Allez viens me voir…"

Bryan fit un petit geste de la main pour attirer l’attention du chien policier et le tenta avec son hot-dog qui le fit balançait sous le museau. Bryan fit une chose qu’on devait au moins voire une fois dans sa vie, sourire. Il souriait à l’animal pour le mettre en confiance.

"Tu le veux hein ? Allez, va chercher."

Il le jeta juste à côté de lui, faisant lâcher prise l’animal à quatre pattes pour qu’il aille engloutir cette nourriture que le faisait saliver. Il s’était même coucher sur el ventre, pour manger tranquillement sa petite récompense pour avoir libérer son collègue humain. Bryan en profita pour le caresser derrière les oreilles, sur le côté et le dos aussi, évitant bien de trop approcher sa main de sa gueule. Il el grattait et le complimentait, se montrant presque gaga de l’animal.

"C’est un très bon chien ça oui. A qui sont ces belles oreilles ? Et ces beaux poiles hein ? C’est un gentil chienchien."

Bryan avait toujours de la facilité avec les chiens. C’était comme si un lien se créait à chaque fois qu’il rencontrer un canidé. Contrairement aux humains, l’Irlandais inspirait facilement confiance aux chiens, arrivant à leur parler et sa faire obéir. Bryan aimait ces créatures, car elles étaient fidèles, joueuses et efficace pour accomplir certaines tâches, contrairement aux humains. Il aimait déjà cet animal, se voyant s’en occuper toute la journée. Mais il s’était interdit d’en avoir un pour lui. Rassurais que le chien allât bien, il tourna la tête vers sa victime, l’officier en civil. Bryan se disait qu’il ressemblait à un Junky comme ça. Si cela se trouvait, cet homme était juste un indic, et non un policier, ce serait plus logique.

"Ca va aller ? Il ne vous a pas fait trop mal j’espère."

Justayne

Date de naissance : 19/04/1975

Un épisode inattendu

Ces flics. Un truc change de l'ordinaire et ils en perdent leurs moyens ! Ils sont vraiment des incapables pour avoir besoin de l'intervention d'un inconnu juste pour aider un collègue ! Hein ? J'en suis un aussi ? Qui a dit qu'il n'y avait pas d'exceptions ?

J'entendis du grabuge à l'arrière. On objectait à l'entrée d'un civil visiblement. Celui-ci n'y prêta pas attention et s'approcha, repoussant au passage les policiers autours de lui. Il parvint alors à attirer l'attention de notre ami (si on pouvait encore le qualifier d'"ami" à ce stade) à quatre pattes, et lui offrit un hot-dog. « C'est sûr qu'il a de quoi l'appâter… ». Le chien (qui lui n'était pas chaud) finit par me lâcher et se rapprocha de l'inconnu avec méfiance. Du moins au début. L'homme ne mit pas longtemps à le mettre dans sa poche. Il était complètement fou de l'animal, avec son petit sourire attendrit. C'est qu'il allait finir par nous le voler à force ! Et voilà que cet abruti de canidé se met sur le dos, et vas-y que je te caresse le ventre. … Jaloux ? Jamais pourquoi ? J'y peux rien si ce type était en train de fondre devant ces belles oreilles, ces beaux poils, le « chienchien » entier. Je grommelai, et fis finalement un rapide signe aux autres de le laisser faire et de vaquer à leurs occupations.

- Ça va aller ? Il ne vous a pas fait trop mal j'espère.

Je me relevai, mis nonchalamment mes mains dans les poches, avant de tout d'abord m'adresser à Caden, celui qui avait oublié de me prévenir plus tôt que son chien n'appréciait pas être approché. Je n'aime pas que les choses n'aillent pas dans mon sens.

- Reprends le avant qu'il ne fasse d'autres "victimes".

- … Oui. Excuse-moi !

N'importe qui aurait pu voir son embarras. Je levai les yeux au ciel. Pourquoi avait-il besoin de se sentir aussi honteux ? C'était ch*ant.

- C'est bon ça arrive. Maintenant vas-y. Ah non une chose ! Si tu pouvais envoyer ça à expertiser (je lui donnai l'un des sachets de thé) ce serait sympa !

Il reprit en laisse son chien qui visiblement avait adopté un nouveau maître, et partit faire ce que je lui avais demandé. Une fois qu'il fut suffisamment loin, je me tournai vers celui que je devais qualifier de… sauveur ?

- … Merci. On peut dire que ce chien avait une dent contre moi !

J'aurai fait ça pour éviter de le remercier devant témoin ? Pff… Pas mon genre. Preuve en est (ou pas) que j'allais en profiter pour lui poser quelques questions. J'engageai donc par un :

- Vous êtes du coin ?

- T'es pas là pour taper la discute !

Je ne tape pas la discute, je récolte des informations ! Je décidais d'ignorer mon rabat-joie de collègue.

- Questions peut-être indiscrètes, donc vous n'êtes pas obligés de répondre. Vous n'êtes pas un suspect après tout. … Pour le moment.

Je fis une pause.

- Je plaisante ! Je lui souris amicalement. Alors par où commencer… Ah oui ! Aviez-vous entendu parler du trafic ici ? Ou d'un nouveau type de drogue contenu dans des sachets de thé comme celui que j'ai confié à mon acolyte ?

Remarque, l'objet utilisé pour contenir la drogue n'était pas réellement important. Tant que celle-ci était nouvelle, alors l'info aurait été tout aussi utile. Mais il valait mieux commencer par les éléments que nous avions pour le moment. Aller trop vite ne nous mènerait à rien. De plus, il pouvait très bien ne rien savoir d'utile.

- Mais j'en oublie les présentations ! Guillaume Boissiet. Et vous êtes… ?

CSS par Gaelle

Date de naissance : 23/04/1977

Un épisode inattendu Guillaume Boissiet & Bryan Mackenna

Celui qui était en civil semblait bien remonté. Normal, après s’être fait attraper le bras par un molosse. Mais la suite avait quelque chose de… Gênant ? Bryan ne pouvait s’empêcher d’écarquillait les yeux et de les lever au ciel, n’en revenant pas. La police d’Elysiand Field dans toute sa splendeur. D’un simple regard, le barman comprenait que cette équipe avait mis à mal un trafic de drogue. Mais voyant comment ils étaient, Mackenna pensa que ces trafiquants n’étaient pas plus doués, ou bien était-ce un leurre. Quoi qu’il en soit, Bryan n’était pas flic, et cette histoire ne le concernait pas. Il pensait retourner chez lui, tranquillement et que tout le monde serait heureux d’un si beau dénouement. Par contre, il eut un pincement au cœur, voyant cette belle bête partir, bien triste aussi de se séparer de son nouveau copain. L’homme qui l’avait aidé revint à lui.

"Merci. On peut dire que ce chien avait une dent contre moi !Vous êtes du coin ?"
"T'es pas là pour taper la discute !"
"Questions peut-être indiscrètes, donc vous n'êtes pas obligés de répondre. Vous n'êtes pas un suspect après tout. … Pour le moment."

Wolf ne put s’empêcher de lever un sourcil en entendant cela. Il était sérieux ? Il se demandait bien, où il était tombé et comment ces flics ont-ils pu trouver cette planque. Il se rappelait encore du jour où ses parents lui, on dit qu’ils allaient quitter l’Irlande, pour rejoindre cette ville prometteuse, un El dorado. Depuis, il voulait porter plainte pour publicité mensongère. Aussi bien ceux bossant pour l’Ordre que les agents œuvrant pour le Chaos étaient de vrais numéros. À la fin, on ne savait pas qui causerait notre perte.

"Je plaisante ! Alors par où commencer… Ah oui ! Aviez-vous entendu parler du trafic ici ? Ou d'un nouveau type de drogue contenu dans des sachets de thé comme celui que j'ai confié à mon acolyte ?"

En fait, Bryan aurait bien voulu que ce flic soit sérieux finalement. Il se disait être tomber sur le petit rigolo de la bande, ce qui avait don d’exaspérer l’ex-militaire. Ce dernier n’était pas très versé dans l’humour, une vraie armoire à glace. Et quand il faisait une blague, cela passait totalement inaperçu. En plus il trouvait l’humour de l’infiltré quelque peu douteuse.

"Très drôle... Commenta t'il sur un ton froid et au visage figé tel un masque de cire. "Eh vous me demandez si j'ai entendu parler de trafics de drogue en ville ? Question difficile..." Sarcasme.

Cette ville était polluée par le crime et le trafic. Dire ne rien savoir serait un gros mensonge. Ce serait comme dire qu’un fermier, n’aurait jamais vu une seule bête. Mais il comprenait que le flic parlait de cette planque. Cherchant un peu, rien ne venait à l’esprit pour le moment. Des trafics, il en connaissait, plusieurs de ses clients on lâcher le morceau devant une bière ou deux, mais rien avec ce qu’il venait de voir.

"Mais j'en oublie les présentations ! Guillaume Boissiet. Et vous êtes… ?"

Sans retirer son masque de glace, Mackenna fixa son interlocuteur, avec une pointe de méfiance bien marqué.

"Bryan... Bryan Mackenna. Je tiens un Pub dans le coin."

Qui sait, il allait peut-être gagner quelques clients de plus, ce qu’il avait du mal à le croire. Déjà, le plus important était de ne pas rire en voyant tous ces gens aussi empoter. Sans nul doute une journée difficile pour eux, cela arrivait à tout le monde.

"Et il se passe quoi exactement dans le coin ? C’est quoi le nom de votre truc ? J’ai peut-être en entendu parler, ça semble moche."

Bryan se mit à s’imaginer, demandant aux flics de taire son nom s’il devait lâcher des informations. Mais qu’à la fin, à cause d’une bourde, ils balanceraient son nom par accident. Il y avait de quoi se sentir en sécurité dans ce monde.

"Après, je me doute que c’est top secret. Mais comme vous semblez avoir la situation bien en main, j’imagine que l’affaire est classé non ?"

Justayne[/b]

Date de naissance : 19/04/1975

Un épisode inattendu

Mon interlocuteur ne fut malheureusement pas très réceptif à mon humour. Si Ice Queen n'était pas déjà utilisé par Aurore et Ice King par un personnage de dessin animé, je lui aurais attitré le surnom ! (De quoi j'aurais l'air si j'utilisais des noms prédéfinis sans en avoir une bonne raison?) Aurore et lui pourraient s'entendre s'ils se rencontraient. Oui oui. Cette femme est capable d'apprécier autrui ! De temps à autre.

Finalement, l'amoureux des chiens se présenta, sans cacher le peu de confiance (encore aurait-il fallu qu'il en ait) à mon égard. Bryan Mackenna. Il possédait un pub dans les environs. Je gardai cette information en mémoire. Elle pourrait m'être utile un jour. Ou juste me servir d'excuse pour aller boire un verre.

- Et il se passe quoi exactement dans le coin ? C'est quoi le nom de votre truc ? J'en ai peut-être entendu parler, ça semble moche.

Ça, j'aurai aimé le savoir. Habituellement, reconnaître le type de drogue n'est pas un problème, mais dans ce cas si. Ce qui ne pouvait signifier qu'une chose : Je ne la connaissais pas. Et c'était mauvais. Très mauvais.

- Après, je me doute que c'est top secret. Mais comme vous semblez avoir la situation bien en main, j'imagine que l'affaire est classée non ?

Je sentis comme une pointe de sarcasme. Peut-être avait-il un sens de l'humour finalement…

- Si je connaissais le nom je vous l'aurais déjà donné.

Ça n'est pas comme si peu de temps s'écoulerait entre la découverte de cette m*rde et le moment où les bénéficiaires de son trafic seraient mis au courant de celle-ci. Certains collègues sont de véritables exemples d'intégrités !

- Et pour ce qui est de notre efficacité… Vous avez déjà dû vous en apercevoir avec cette baisse (inexistante.) de criminalité. Conclus-je ironiquement.

Si seulement vous saviez ne serait-ce qu'un peu des pensées m'ayant traversé l'esprit au moment où cette phrase fut énoncée. Je rageais de l'inefficacité de la police. Il serait nettement plus simple de traquer chaque tête de gangs et d'éliminer chacune d'entre elles, une par une. Ce serait rapide. Il ne suffirait que d'une balle dans la tête et…

… Je vous ai eu ?

Ok cette blague était de mauvais goût. Si ça peut vous rassurer, non je ne le ferai pas. Même si je le voulais, faire parti des forces de l'ordre m'en empêche. Je ne ferai rien qui soit à l'encontre des principes de la police (ne me regardez pas bizarrement, tirer dans la jambe ou dans le pied d'un suspect prenant la fuite n'est pas contraire aux règles ! Que ça passe pas moralement est une autre histoire.) alors que j'en fais parti !

Caden revint, son chien toujours en laisse. Celui-ci ne manqua pas de se frotter aux jambes de Bryan tout en remuant la queue. Il ne manqua pas non plus de grogner en me passant devant (qu'ai-je fais au monde pour que le meilleur ami de l'homme me déteste ?). Mon subordonné m'annonça que le sachet venait d'être envoyé aux labos d'Elysian Fiedls, et que tout ce qui était susceptible d'être incriminant avait été récupéré. Ça, c'est fait.

- Ok. Les gars, on dégage !

J'entendis vaguement certains des plus jeunes glousser, faisant des commentaires sur le fait que je n'avais pas l'air d'un lieutenant dans cet état. Pas faux. Laissons les dire. Temps qu'on ne commet pas d'insubordination envers eux, se moquer des supérieurs n'est pas un problème (j'en sais quelque chose. Et c'est pas comme si c'était désagréable de le faire). Pendant que chacun faisait les préparatifs du départ, je repris ma conversation avec le barman.

- En tout cas, toute info est bonne à prendre, donc si jamais vous en avez, du genre types louches ou événements insolites, je suis preneur ! … Cigarette ?

Pour une fois que mon paquet n'avait pas été écrasé dans ma poche, et que la fin de la mission me permettait d'en prendre, autant en profiter. J'en sortis une et la portai à ma bouche d'une main, tout en l'allumant avec mon briquet de l'autre, puis lui tendis le paquet.

CSS par Gaelle

Date de naissance : 23/04/1977

Un épisode inattendu Guillaume Boissiet & Bryan Mackenna

Les deux répliques du flic laissèrent quelque peu dubitatif le barman irlandais. Une nouvelle drogue sans nom, et une efficacité policière discutable. Très honnêtement, Bryan ne savait pas s’il devait se moquer ou avoir pitié des cops devant lui. Ils faisaient leur maximum pour faire leur job, pourtant, ils avaient l’air d’être des gosses connaissant à peine leur taff. Pas étonnant que la ville allait si mal, et que les criminels s’amusaient tant à leur dépens. Sans doute, y avait-il une raison à tout cela, mais ce n’était pas dans les intérêts de l’ex militaire de les connaitre.

Finalement, Mackenna se laissa bien tenter par le rire, dissimulant mal son émotion avec sa main devant la bouche en voyant le chien se montrer si « amical » avec Boissiet. Le barman donna une petite tape affectueuse au canin au niveau de la gorge, marmonnant « Bon chien » quand ce dernier se collait à ses pattes. Contrairement aux humains, Bryan se sentait plus à l’aise avec les animaux. Ils étaient de loyaux compagnons, comparé à l’humain qui pouvait être traître. Le chien fut ramené et l’ordre de rentrer fut sonné. Au passage, son nouvel ami flic lui proposa une cigarette, en même temps de lui donner quelques informations si possibles concernant cet éventuel trafique.

"Non ça ira, je vous remercie."

Mackenna avait bien assez de problèmes dans sa vie, pour rajouter la drogue en plus. En réalité, les seules substances qu’il acceptait encore d’absorber étaient ses fichus médocs qu’ils prenaient souvent. Il s’en était grillé quelques-unes par le passer, mais comme on lui avait bien fait comprendre qu’avec son traumatisme, son état ne ferait qu’empirer, il dut jeter ses derniers paquets il y a un bon moment. Et concernant la proposition de le tenir informer au cas où… Bryan n’était pas du genre balance. Soit, il lui était déjà arrivé d’informer les forces de l’ordre par le passé, mais c’était rare. Et voyant comment la criminalité baissée comme le disait Guillaume, c’était à croire que cela ne servait à rien.

"Vous avez besoin de moi comme indic ? Vous devez bien être désespérer." Disait-il sur un ton sarcastique.

Etait-il de bon ton de provoquer un policier dans ses fonctions même déguiser en clochard ? Il semblait bien parti lui pour faire de l’humour, et l’Irlandais savait qu’ils ne vivaient pas dans un état policier. En fait, il se sentait autant en sécurité que la mafia ou bien du dealer local. Boissiet avait de la chance, car Mackenna n’était pas un criminel. Juste un commerçant honnête, un peu perdu dans sa tête. Il se demandait par contre, de quel bord était le flic. Par-là, il pensait surtout si ce dernier était vraiment un comique, ou bien il jouait un rôle. Ou bien les deux vont savoir. Bryan voulait bien lui faire confiance, mais il préférait surtout rester sur ses gardes. Du moins, le temps qu’il découvre à qui, il avait à faire. En plus qu’il était paranoïaque, cela n’arrangeait pas vraiment les choses.

"Ok, je verrais ce que je pourrais faire." Concéda t’il finalement.

Pourquoi accepter ? Un peu de diplomatie pour ne pas finir sur la liste noire des policiers, compétant ou non. Et puis, au final ils lui faisaient pitié, un petit coup de main pourrait leur être utile de temps en temps. Et si Guillaume était dévoué à sa cause, il arrivera sans doute à faire quelque chose. Ce n’était pas que l’Irlandais avait foi en lui, rien à voir. Juste apporter quelques biens faits si c’était possible à cette ville. Si des criminels étaient en prison, il dormirait bien mieux, se disant qu’on voudrait moins lui faire du mal.

Justayne[/b]

Date de naissance : 19/04/1975

Un épisode inattendu

Ma proposition fut refusée par le barman. Je rangeai le paquet, en accompagnant mon geste d'un : « tant pis ». Après un court silence, il remarqua sarcastiquement que l'on devait être désespéré pour lui demander de nous servir d'indic.

- Haha. Je n'irai pas jusqu'à vous qualifier d'indic, mais faut croire qu'on l'est !

Il fallait avouer qu'on avait besoin de toute l'aide disponible. Et juste entre nous, ça me permettrait de prouver avoir bossé au lieu de discuter comme certains l'entendaient (Qu'ils réfléchissent ! Pourquoi serais-je là si je bossais pas ?). Justement il accepta après un temps de réflexion. Ou plutôt « il verrait ce qu'il pourrait faire », ce qui n'était déjà pas mal. Surtout de la part d'un homme semblant froid aux premiers abords (il me semblait encore légèrement méfiant ceci dit). Je fis échapper une bouffée de fumée.

- Ça serait déjà pas mal pour nous ! Je suppose que je devrais vous donner de quoi me contacter. Merde… Où j'ai pu mettre ce carnet… Trouvé.

J'écrivis mon numéro en essayant (j'ai dit « essayant ». … Les commentaires sur mon écriture seront pour une autre fois.) de m'appliquer sur l'une des pages du dit carnet (qui n'y ressemblait plus vraiment à son état), et détachai la feuille pour lui tendre.

- Ça ne vous oblige à rien mais au moins vous l'aurez ! Sur ce.

Je souris tout en lui faisant un signe de tête reconnaissant, avant de rejoindre mes collègues. La clope toujours en bouche, j'entrai dans ma bagnole puis démarrai le contact. Direction : le commissariat. Je n'avais plus qu'à souhaiter que les analyses aux labos soient terminés et aient décelé quelque chose. Dans le cas contraire, j'aurai juste l'air d'un c*n ne sachant plus distinguer une drogue d'un vulgaire thé. Ce serait pas très bon pour mes affaires ça.

//Guillaume quitte le rp//

CSS par Gaelle

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