Sérieux? Les justiciers masqués existent? [Pv: Lysandre Elric]

Date de naissance : 19/04/1975

Sérieux? Les justiciers masqués existent?

Une heure du matin. La lune était levée, le ciel dégagé, la nuit calme. Ou plutôt, jusqu'à ce que je sois réveillé par des coups de feux. « Encore des règlements de comptes… » Pensai-je. C'était monnaie courante dans le quartier où j'avais élu domicile. Je soupirai. Encore plusieurs heures sans dormir à cause de leurs bruits incessants. Et bien sûr aucun flic ne s'aventurait par ici à cette heure. Le quartier était l'un des plus malfamé de la ville. Enfin… Dans le sens où on y trouvait un nombre conséquent de petites frappes trop nombreuses pour qu'on les remette à leur place toutes en même temps. … Attendez une seconde. J'étais pas flic moi ? Ah si c'est vrai ! Donc j'étais censé descendre et les arrêter non ? Puisque aucun autre du commissariat ne risquait d'arriver. Étrangement, aucun policier ne se pointait quand ça tournait mal dans ce quartier. A croire que c'était l'un de ceux dont on étouffait les agissements.

Je me décidai de retourner me coucher. Jusqu'à ce que le son des armes redouble de plus belle. M*rde ! On peut pas dormir tranquille dans ce p*tain de quartier ? Ça sentait l'insomnie par leur faute s'ils continuaient. Je poussai un long soupir lourd de sens. Ils faisaient ch*er. Je m'habillai avant de prendre mon arme en main, et de mettre mon portable dans ma poche. Mon objectif était de les arrêter, d'appeler le commissariat histoire qu'on les embarque, puis d'enfin pouvoir me recoucher dans le silence. Parce qu'une nuit, ça va, mais quand ils font ça constamment, ça donne sérieusement envie de leur péter la gu*ule. Ce que j'allais faire de ce pas !

Je descendis les marches d'escaliers de l'immeuble avant de sortir dehors. Ils se trouvaient maintenant quelques rues plus loin. Je passai par les ruelles histoire de prendre des raccourcis, tout en évitant les quelques SDF y dormant, par grandes enjambées. Enfin arrivé derrière l'un d'eux, j'en assommai un d'un coup sec dans la nuque. Il tomba inconscient sur le coup. Et de un ! Ce qui me permit d'avoir l'attention des autres.

- Ok. Alors les gars. Vous m'empêchez quelque peu de dormir. Et le problème c'est que j'ai besoin de sommeil. Donc si vous pouviez régler vos affaires autre part, ça serait sympa !

Je leur souris. J'essayais de rester poli. Certains doivent penser que je suis complètement à côté de la plaque et que ma priorité devrait-être la justice et tout ça… Mais là je pensais surtout à retourner dans mon lit et pioncer jusqu'à l'heure d'aller au boulot. Non je n'ai pas un très bon sens des priorités. Bien sûr ils ne me prirent pas au sérieux, et il est vrai que j'aurai dû y réfléchir à deux fois avant d'agir, puisqu'ils avaient eux mêmes des revolvers. Et m****rde. Je me mis à couvert alors que j'étais la nouvelle cible de tout le monde. Y a des jours – ou des nuits présentement – où je ferai mieux de pas me lever. C'est dans ces moments qu'un super-héro serait arrivé pour les arrêter si on avait été dans un comic, ou dans un film de ce type. Mais tout le monde sait que ça n'existe que dans les fictions ! Je décidai d'utiliser mon arme, et tirai dans le pied d'un de mes assaillants s'étant un peu trop rapproché. Ils étaient originairement dix. Plus que huit.

CSS par Gaelle

Invité

Encore une nuit à devoir parcourir les rues de la ville afin de tenter d'y faire régner un peu plus l'ordre et la justice. Un dur labeur que je m'étais imposé tout de même, j'étais free lancer moi à la base, pas flic. J'étais attifé d'étranges vêtements venant d'ailleurs (et pas juste pour la mention "Made in China), à savoir un haut noir, un bas ample blanc/gris, de bottes noires, de bandages aux mains et aux avants bras, d'un masque blanc avec quelques traces de peinture rouge et de la symbolique cape de super héros. Une cape de couleur beige se passant à la tête et protégeant ainsi le cou, pas trop longue car j'avais vu les Indestructibles, mais descendant tout de même jusqu'à mes fesses, n'en déplaise à ces dames.

Le quartier défavorisés était ironiquement le plus favorable pour une bonne nuit de travail, l'endroit était plein à craquer de délinquants et de criminels mais la police semblait feindre l'ignorance, quelques pots de vins devaient circuler entre les têtes de la ville et je n'avais pas hâte de me retrouver confronté à leurs histoires... Enfin, tout ça pour évoquer le fait que ma patrouille nocturne se déroulait en ce pauvre quartier. Perçant à travers les nuages et le brouillard, la lumière sélénite apportait une lumière assez rassurante et qui offrait une bonne vision pour l'heure. Aux affûts je me concentrai sur mes perceptions, ouïe, odorat et vue étaient mes trois plus grands alliés en cette nuit. Pan, pan. Des coups de feu, vous voyez, la concentration ça ser... Comme si il fallait se concentrer pour entendre des coups de feu tiré en pleine nuit...- Eh Créateur ne t'en mêle pas, tu fais déjà attendre mes camarades de RP alors laisse moi exister maintenant.

Trêve de folie. Les coups de feu venaient d'une ruelle isolée, étrange mais pratique me direz vous. Je m'y dirigeais sans patienter, enfin un peu d'action ! La ruelle donnait sur une autre ruelle étouffée par deux grands immeubles. Adossé à un mur je tentais un furtif coup d’œil, beaucoup d'hommes armés, armes à feu ou armes blanches, pour ne pas dire presque tous, et visiblement un gaillard en très mauvaise posture. Deux types semblaient hors combat, blessés et au sol ce qui faisait un total de... neuf hommes à affronter ? Non, celui en mauvaise posture ne semblait pas avec le groupe, donc... 8 hommes contre 1 contre 1 ? Risqué. Enfin... La situation était peut être différente, il semblait y avoir une fission au sein de ce groupe de 8, les vêtements et les tatouages mentaient rarement quant à l'appartenance à une bande. Une bonne scène de Far West en somme, mais n'en déplaise à Clint Eastwood je n'avais pas de flingue. Il faudrait ruser. Le gaillard venait de se faufiler pour se protéger des tirs.

Les tirs continuaient de fuser en direction de l'homme embusqué, ou dans la mouise choisissez votre terme préféré. Je comptais quatre pistolets dans le tas, ça restait beaucoup pour moi, surtout en sachant que je ne pouvais pas prévoir la réaction du type caché. L'attention des malfrats était rivée vers la benne à ordures servant de couverture à la personne que j’essayai d'aider, je pouvais peut être tenter de... Bam. Le blessé au pied était assommé. Rampant vers moi afin de se mettre à l'abri il venait de m'offrir une occasion bien sympathique. Tirant le corps de l'inconscient je décidai de le fouiller afin de, par chance et par la magie du RP, trouver son propre revolver. Mes talents de tireur étaient à revoir mais ça suffirait sûrement pour créer la discorde dans les troupes ennemies. Une canette de bière traînait là, je la ramassai et l'envoyai puissamment dans un mur, fracas de verre et résonance. Des voix s’élevèrent et la confusion arrivait. J'attendis un peu puis tirai plusieurs fois à l'aveugle en direction des loubards, passant juste le bras et ne me montrant pas. Des gémissements fusèrent puis des balles dans ma direction.

La curiosité me piquait mais je devais attendre avant de risquer un regard. Le feu cessa, si j'avais bien compté les tireurs rechargeaient mais comment être sûr que tous avaient usés leurs balles ? Il me fallait attendre encore un peu, que mon collègue d'infortune agisse par exemple ou que ce groupe d'abrutis se souviennent qu'ils n'étaient pas dans la même bande... Oh !

-Allez les gars, les renforts arrivent tenez encore un peu !

Je n'attendais plus que la contre attaque du malheureux pris dans cette guerre de gangs avant d'agir pour neutraliser ce qu'il restait des groupes adverses.

[Mes excuses pour le temps absolument intolérable que j'ai mis pour répondre, je vais essayer de faire mieux. >_<]

Date de naissance : 19/04/1975

Sérieux? Les justiciers masqués existent?

Un bruit de verre brisé se fit entendre. Une bouteille de bière s'était fracassée contre un mur, à quelques mètres. Quelqu'un venait de rejoindre la partie. Ami ou ennemi ? Trop tôt pour le dire.

Le son de tirs qui suivit acheva d'installer la confusion générale. Mais j'entendais que celui qui tirait le faisait aléatoirement. Facile à deviner quand on ne voit qu'un bras armé me direz-vous. Je répliquerais qu'on peut le faire tout en regardant où on vise ce qu'il n faisait visiblement pas. Un débutant. Il fallait néanmoins avouer que malgré l'amateurisme du tireur, ça restait efficace. Surtout dans le sens où c'était sur lui que toutes les attention étaient posées à présent. J'en profitai pour recharger mon arme. Il était impossible de voir mon « allié » de mon refuge, mis à part son ombre que retranscrivait la lumière des lampadaires sur les murs de la ruelle. Il semblait porter une cape, ce qui ne me disait rien de bon sur son état mental (quoi ? Vous en rencontrez souvent des porteurs de capes vous?).

- Allez les gars, les renforts arrivent tenez encore un peu !

M*rde c'est vrai je les avais presque oubliés ceux-là ! Je passai un rapide coup d'oeil vers les imbéciles qui m'empêchaient de dormir. Ils étaient encore concentrés sur l'autre taré (… Vous venez de dire que je l'étais aussi ou j'ai rêvé ?). Le b*rdel créé étant à mon avantage, j'en profitai pour filer tout en longeant le mur. Ils ne me repérèrent pas.
Enfin si.
Une fois que mon fou rire m'ait rendu immanquable.
Comprenez, c'est pas comme si on rencontrait tous les jours des types affublés de masques (et de capes) ! Il se prenait pour un super-héros ? Sacrée coïncidence avec ma pensée que j'avais eu avant qu'il débarque. Donc oui, j'avais été pris d'illarité et dû me réfugier derrière le mur avec kung-fu man.

- Vous pouvez me dire où vous avez trouvé cette tenue ? Lui dis-je, tentant de retenir mon rire.

Les gangsters recommençaient à s'agiter. Leurs mouvements désorganisés eurent au moins le mérite de me focaliser sur notre situation. Il ne fallait pas oublier que les deux camps s'étaient alliés temporairement. Il fallait les éliminer avant que les renforts attendus n'arrivent, ou ça finirait en bain de sang inutile. Aucune explication, même du genre : « C'est pas ma faute s'ils se sont entre-tués ! », ne passerait chez les collègues (… et encore moins celle-là).

- Faites le tour pour arriver derrière eux, je fais diversion. On doit pouvoir les encercler.

Sérieux de retour, je lui avais donné un ordre comme s'il s'était agis d'un subalterne. Mais allait-il le suivre sans broncher ?

- Ah oui ! Évitez de les tuer aussi. Ça poserait des problèmes avec les flics.

Ça n'était pas le bon moment pour préciser mon statut. Aucune idée de la façon dont il le prendrait. Jouer la prudence était préférable pour le moment. Je me mis en place et tirai deux balles dans l'air afin d'attirer leur attention. Notre avantage principal serait qu'ils ne pourraient pas voir notre homme masqué passer derrière eux. Ça devrait jouer en notre faveur. Au meilleur des cas, permettre une élimination rapide, sans bavure, et la fuite des dits « renforts » en voyant l'était dan lequel on mettrait leurs « amis ». Espérons que tout se déroule sans accrocs.

En voilà un autre qui tombait, une balle dans le genou. Mais une balle me frôla de peu. C'est ce qui arrive quand mon objectif n'est pas de tuer. Sacré handicap quand même.

CSS par Gaelle

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